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L'ALTERMONDIALISME
Le mouvement altermondialisteSource : http://www.alter-actif.com Voir aussi : Le mouvement de la contre-culture "hippie"Le «mouvement hippie», bien que peu structuré, portait en lui les germes d'un bouleversement du mode de vie des années d'après-guerre qui arrivait, à la fin des Trente Glorieuses, à un essoufflement particulièrement perceptible par la jeunesse. Dans différents domaines, des idées nouvelles perçaient comme l'autogestion, l'écologie et le rejet, attitude rarement affichée à cette époque aux États-Unis, des religions traditionnelles. Il est difficile de déterminer précisément quelle influence peut être exclusivement attribuée aux hippies, mais ils sont, entre autres, crédités de l'émergence des communautés écologiques et des coopératives. Le collectif «Don't make a wave», qui est devenu ensuite Greenpeace, a été fondé par des hippies à Vancouver en 1971 et les écovillages peuvent être vus comme l'aboutissement de certaines de leurs propositions.
Assez hétérogène, le mouvement se rassemble autour du slogan «Un autre monde est envisageable [possible]» ou plus il y a peu de temps, «D'autres mondes sont envisageables», mais oscille entre un réformisme (par exemple à travers la revendication d'une Taxe Tobin par ATTAC) et un «imaginaire de la rupture». Néanmoins, on distingue des prises de position et des revendications communes à de nombreuses organisations concernant : - une contestation de l'organisation interne, du statut et des politiques des institutions mondiales telles que l'Organisation mondiale du commerce (OMC), le Fonds monétaire mondial (FMI), l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le G8 et la Banque mondiale ; |
OCS (Organisation de Coopération de Shanghai)versus G7 (Groupe des 7)
© Aly Song Source: Reuters
Sommet de l'OCS : après le fiasco du G7, la relation Russie-Chine «encore plus forte» ?
RT-France - 10/6/18 - Le président chinois Xi Jinping salue Vladimir Poutine, le président russe, lors du sommet de l'Organisation de Coopération de Shanghaï (OCS) en Chine le 10 juin 2018
Avec la participation de l'Iran, de l'Inde ou encore du Pakistan, l'Organisation de coopération de Shanghai s'est réunie pour entériner la coopération dans plusieurs secteurs majeurs. Un optimisme qui tranche avec la désunion affichée au G7. A l'heure de l'émergence progressive d'un monde multipolaire, le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) qui s'est déroulé du 9 au 10 juin 2018 à Qingdao en Chine, symbolise-t-il davantage la coopération que le G7 ? Pierres angulaires de l'organisation, les chefs d'Etat chinois et russe se sont en tout cas félicités de la progression de l'intégration du bloc asiatique. Xi Jinping a ainsi souhaité la bienvenue à l'Inde et au Pakistan, qui ont rejoint l'organisation en juin 2017. Vladimir Poutine s'est de son côté réjoui que l'OCS devienne «encore plus forte». Le président iranien Hassan Rohani, dont le pays a un rôle d'observateur à l'OCS, a lui aussi assisté au sommet lors duquel il a pu s'assurer des soutiens chinois et russe sur le dossier du nucléaire iranien. De fait, malgré le retrait américain de l'accord, Vladimir Poutine s'est dit favorable à la «mise en œuvre inconditionnelle du texte». Quant au président chinois, il a également appelé à sauver l'accord malgré la décision de Donald Trump.
Le G7 pas au beau fixeFace au manque d'unité affiché au sein du G7, Vladimir Poutine à ironisé sur le «babillage inventif» de ses membres, leur suggérant ainsi de «se tourner vers les sujets concrets relevant d'une vraie coopération». Et pour cause, le Sommet du Groupe des 7 (G7), au Canada, a confirmé que la relation entre Washington et ses alliés européens n'était pas des plus sereines. «En quelques secondes, vous pouvez détruire la confiance avec 280 caractères sur Twitter», a ainsi amèrement résumé le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas, après que Donald Trump a finalement refusé de soutenir le communiqué final du sommet. Même amertume du côté de Paris, où le Bureau du président Emmanuel Macron a confié à l'AFP le 10 juin : «La coopération internationale ne peut dépendre de colères ou de petits mots. Soyons sérieux et dignes de nos peuples.» Face à cette désunion manifeste, fallait-il regarder du côté de Qingdao, et non de La Malbaie ce 9 juin pour observer un modèle de coopération internationale ? Les participants au sommet de l'OCS ont en tout cas mis un point d'honneur à afficher leur unité, sur un certain nombre de dossiers majeurs.
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Une image vaut mille mots : quand une photo résume la désunion du G7 à elle seuleLa chancelière allemande Angela Merkel s'entretient avec le président américain Donald Trump lors de la deuxième journée du G7 à Charlevoix, Québec, Canada, le 9 juin 2018. RT-France - 10-6-18 - Donald Trump le regard mi-défiant, mi-amusé, face à des Européens au visage désabusé : un cliché particulièrement éloquent du sommet du G7, représentant les puissants de ce monde dans des postures très expressives, a fait le bonheur d'internet. Avec des allures de feuilleton à rebondissements, le sommet du G7 qui s'est déroulé au Canada les 8 et 9 juin a eu lieu dans une ambiance des plus froides entre les alliés historiques que sont les Etats-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie, l'Allemagne et le Japon. En cause, les tensions provoquées par la décision du président américain d'imposer des taxes sur l'aluminium et l'acier à l'Union européenne et au Canada. Décision fortement contestée par les dirigeants européens et canadien. Illustrant cette atmosphère tendue, une photo prise par l'équipe de la chancelière allemande et postée sur son compte Instagram restera sans doute dans les annales . On y voit le président américain Donald Trump, seul assis sur une chaise, les bras croisés, encerclé par les autres responsables politiques, tous debout. Le milliardaire regarde fixement Emmanuel Macron, posté face à lui, tandis qu'Angela Merkel, penchée en avant dans sa direction, les deux mains à plat sur la table et le regard réprobateur, a l'air de lui faire la leçon ou de le gronder. On reconnaît également, aux côtés d'Angela Merkel, la chevelure de Theresa May, le Premier ministre britannique. Le regard que leur lance Donald Trump en retour en dit long sur une sorte de défiance obstinée et peut-être amusée. Comme spectateurs de cette scène, apparaissent de droite à gauche : John Bolton, conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis qui lance un regard désapprobateur à ce que semble lui dire le président français. A ses côtés se tient Kazuyuki Yamazaki, vice-ministre japonais des Affaires étrangères, dans un costume bleu, les bras croisés et l'air dépité. Cette photo a déclenché l'hilarité sur les réseaux sociaux, chacun y allant de ses spéculations et imaginant ce que se disent les protagonistes lors de cette scène incroyable. La scène a également connu son lot de détournements. Des perspectives différentesComme l'a remarqué un internaute, pourtant, tous les chefs d'Etat n'ont pas choisi de mettre en avant la même perspective. Tandis que, sur l'image diffusée par l'équipe d'Angela Merkel, on voit la chancelière allemande, imposante, semblant tenir tête au dirigeant américain, l'équipe d'Emmanuel Macron a préféré publier une image où ce dernier tient la place centrale. Du côté de Donald Trump, c'est une image où les visages ont l'air plus détendus, voire souriants, qui a été choisie. Suffisant pour convaincre l'opinion publique ?
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L’ «Occident» c’est du passé !Du Rêve "occidental" au Rêve planétaire incluant l'Orient
Il s’agit de la retouche photoshop d’une photo du photographe Jesco Denzel, membre du personnel de la chancelière allemande Merkel, qui a été téléchargée sur son compte Instagram Les sommets du G-7 sont censés symboliser « l’Occident », son unité et son pouvoir.
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![]() Le retournement du monde :
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