Thaïssa Teillard (Céret, France)


9. Nouveau lieu de rencontre


22/12/01 (4H)



Les amis et copains du cercle de connaissances de Céret me montrent le nouveau lieu de rencontre que la municipalité met à notre disposition. Il s'agit d'un local au rez-de-chaussée, comme un grand hall dans un bâtiment de construction récente : gros murs en béton habillés de grosses pierres grises. A ma gauche se trouve la porte d'entrée (deux battants vitrés encadrés de bois) et, à ma droite, deux ou trois vitres coulissantes pour se rendre dans une cour entièrement bétonnée avec un ou deux jeunes arbres au milieu.
La cour est close à l'est par un mur assez haut en béton, au sud par une autre bâtisse, immense, qui appartient à une voisin très sympa et, à l'ouest, par un muret plus petit, surmonté d'une barrière en bois et bordé d'une haie dans le jardin du voisin (assez discret celui-ci). Entre la grande bâtisse et la barrière il y a un petit portail en bois.
Nous revenons dans le local où se trouvent quatre tables en bois massif avec des bancs. Tout est récent, presque neuf. Les copains ont laissé les portes ouvertes pour les autres et ils réfléchissent. Nous nous consultons pour savoir ce que nous allons faire dans ce lieu. Il y a des courants d'air frais. Je finis par conclure qu'il y a beaucoup trop de béton dans ce lieu et je les branche sur une fête qui a lieu un peu plus loin dans un village.

Le soleil brille. Tout le monde se sent plus libre, plus heureux. Je leur dis : "Eh bien, voilà la solution. Nous n'avons qu'à nous retrouver dans les fêtes !" Personne n'est contre, mais la question reste en suspens...
Plus loin, dans un champ, ont lieu des jeux "rustiques" et sont disposés quelques stands vendant des produits et de l'artisanant local. Je me retrouve avec des membres de ma famille. Nous regardons un concours de bûcherons. Soudain, Daniel (mon petit-fils de 3 ans) empoigne une hache à long manche enfoncée dans une petite bêche. Il la soulève bien droite et semble ne pas contrôler du tout sa chute. Nous nous protégeons et lui disons d'arrêter ce jeu. Alors il jette au loin la hache avec la bûche. Celle-ci manque d'atterrir sur une marchande de légumes. Comme il sait qu'il a fait une bêtise, il s'enfuit. Thierry (mon compagnon) la rattrape, mais ne lui dit rien. Je lui suggère : "Mais dispute-le. Il ne doit pas faire cela !" Mais ni Thierry ni son père ne réagissent. Alors je prends un morceau de bûche et lui mets sous le nez en lui expliquant fermement qu'il aurait pu blesser ou même tuer cette femme et qu'il ne doit pas agir ainsi.
Plus tard, la famille se retrouve sur un terrain que l'on vient de nous offrir. Au milieu de ce terrain se trouve un bac à sable. Nous nous demandons pourquoi. En nous approchant, nous découvrons que le bac est posé sur une bûche solide qui recouvre une belle piscine. Nous sommes heureux car c'est un cadeau inattendu et nous pourrons la mettre en route pour l'été prochain...
A la fin de ce rêve, vers les 4 heures, j'entends le son de mille clochettes qui résonnent comme mille soleils. Je me crois au milieu d'une foule en Inde où tout le monde, ce jour-là, se promène avec sa clochette.

 



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