LA BDO PAGE 2

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11. Le feu

12. La traite des noirs

13. Tremblements

14. Les sapins

15. L'oiseau pris au piège

16. Les cygnes

17. Le conjoint de l'autre

18. Détermination

19. Monde invisible et monde visible

20. Le cimetière Amérindien

 

11
Françoise Den.
7 /05/1965
Le feu

J'étais dans un lit. Je me voyais couchée, étendue, toute droite, tout raide, comme une morte. Il n'y avait que mes yeux qui vivaient. Tout à coup, le lit s'est enflammé, sans que je fasse un mouvement, sans que je ressente aucune douleur, ni même aucune sensation de chaleur.

 

12
Françoise Den.
4 /06/965
La traite des noirs

J'étais accompagnée d'un camarade Noir. Nous nous rendions à l'école. On voyait au-dessus du bâtiment (l'école) une tour penchée comme celle de Pise et qui, en plus, oscillait dangereusement. On entre à l'école et on s'aperçoit alors que nous partons, comme si le bâtiment était un bateau. C'était des aventuriers qui pratiquaient la traite des esclaves. Mon camarade était en danger, aussi j'ai décidé de fuir avec lui. Le lycée était déjà loin de la rive mais nous avons réussi à sauter. Nous étions libres. Je me souviens qu'ensuite nous étions dans une rue. Nous avions peur, mais je ne sais pas pourquoi. Il y avait des rassemblements et nous évitions les gens. Puis je me suis retrouvée seule et j'avais très peur. A ce moment là, une voiture s'est arrêtée. Il y avait deux étrangers dedans, ils ne parlaient pas notre langue, et j'ai subitement eu confiance en eux : j'étais rassurée. Je me suis réveillée.

 

13
Françoise Den.
29 /10/1975
Tremblements

Un bruit très fort (claquement) m'a réveillée au milieu de la nuit. L'immeuble tremblait, mon lit tremblait, moi-même je tremblais, j'ai eu très peur. J'ai pensé : "C'est un tremblement de terre." Puis j'ai vu une lumière éblouissante dans ma chambre. Alors, j'ai pensé : "C'est un éclair, et c'est seulement un orage." Et je me suis rendormie.

Commentaires :
En fait, j'ai demandé le lendemain à mes collègues : il n'y a eu ni tremblement de terre, ni orage, et de plus mon volet était fermé, je ne pouvais donc pas voir la lumière d'un éclair. Ce n'était donc qu'un rêve, pourtant, j'ai eu une forte impression de réalité...

 

14
Françoise Den.
7 /01/1977
Les sapins

Je nage dans la mer, au bord du rivage. Il n'y a pas de plage, mais une falaise abrupte. Au-dessus de cette falaise, il y a de grands arbres. Successivement, deux sapins, jeunes, forts et très élevés s'abattent dans ma direction. En nageant, je parviens à m'écarter et ainsi, les arbres ne tombent pas sur moi. Je n'ai pas peur, mais je suis triste de voir de si beaux arbres abattus.

 

15
Françoise Den.
24 /02/1977
L'oiseau pris au piège

Je volais dans une pièce pleine de monde. Les murs, le plafond et tous les gens étaient autant d'obstacles que je devais éviter à tout prix, sinon je risquais de tomber et mourir. C'était très angoissant de repérer les obstacles, de les éviter, et de recommencer sans fin.

 

16
Françoise Den.
20 /11/ 1977
Les cygnes

J'étais en barque sur la mer avec une amie, Elisabeth. C'était les vacances, on avait décidé d'aller pêcher Nous nous sommes perdues : autour de nous, il n'y avait plus que la mer immense. Mais nous n'avions pas peur. Puis soudain, nous sommes arrivées en vue d'un rivage étrange : les vagues venaient de nulle part, et se précipitaient vers la rive. Nous, bien tranquilles dans notre barque, nous regardions le spectacle. Je dis à Élisabeth : "Maintenant, je me souviens, il s'agit d'un pays où parfois, l'écume des vagues devient si dense qu'elle forme des figures. Ce sont des cygnes gigantesques. Lorsque ces cygnes apparaissent, on dit qu'il va pleuvoir. Mais je ne sais pas si c'est vrai." Et nous regardions toujours. Soudain, je vis un cygne d'écume, tout blanc, lumineux, gigantesque. Sa tête pénétrait les nuages. Je m'écriai ravie "c'est vrai, regarde les cygnes". Ils chevauchaient les vagues, l'un après l'autre.
Puis, nous avons décidé de rentrer chez nous, au port, de laisser là les cygnes, et de revenir en arrière. Mais ça n'était plus possible. La route était barrée par des écueils. Le seul chemin nous menait droit sur les cygnes. Nous avons dû prendre ce chemin. Nous savions que c'était difficile, mais je n'avais pas peur. Je savais que rien de mal ne pouvait nous arriver, car les cygnes, bien que dangereux, étaient bons. Nous avançons donc et nous sommes prises dans le courant. Je me cramponne à la barque, sachant que je ne coulerais pas si je ne lâchais pas cette barque. Puis, plus rien : je me retrouve dans un grand bateau plein d'étrangers, qui ne parlaient pas la même langue que nous. Ils nous avaient sauvées. Nous voulions payer notre passage, mais notre argent n'avait pas de valeur dans leur pays. Ils nous ont fait monter dans un avion qui nous a ramené chez ma mère, mais nous n'avions qu'un désir : repartir. Nous n'avons rien raconté à ma mère pour qu'elle ne s'inquiète pas, et nous sommes reparties aussitôt.

 

17
Marjolaine 1
Le conjoint de l'autre

Je suis sur la plage du Lac-à-La-Tortue et je veux y installer quatre(4) unités de bibliothèques en bois (chênes), le vent ne cesse de les faire tomber et je dois toujours les remettre en place.
Ma cousine Ginette me demande d'aller à l'eau avec elle. Je lui réponds que je suis toute habillée et que je porte une montre .Elle me dit que ma montre est à l'épreuve de l'eau.
Alors je me baigne avec elle.
Nous entrons dans le chalet et son conjoint n'arrête pas de flirté avec moi et je n'aime pas ça... alors je me promène dans le chalet pour voir à quoi ça ressemble...
Dans la cuisine il y a un mur sur lequel la table est monté (tu sais... il y a des lits et des planches à repasser comme ça ).
Le décor est doux et agréable dans le salon se sont des chaises berçantes Je m'y installe et le conjoint de ma cousine s'empresse de venir près de moi... Je ne vois jamais le visage du conjoint, mais ses mains sont très visibles et m'effleurent sans cesse et cela m'agace. Ma tante Florence (décédée) vient à mon secours et me montre que ses deux bras la font souffrir énormément...Je regarde ses bras...ils sont enflés et rouge.
Alors nous discutons de la recette pour lui fabriquer de l'onguent de plantain pour soulager ses douleurs...(je me réveille)

Commentaires :

En passant cela fait des années que je n'ai pas vue ma cousine et je n'ai jamais vue son conjoint.

 

18
Vefkoa Mim.
23 /04/1999
Détermination

Un bateau est pris dans la glace d'un lac. Il est en train de couler. Mon père (T-G), mon oncle(J-M) et ma soeur (SY) allons sauver les survivants. Je vois des gens qui arrivent en ski-doo. Nous sommes à moitié gelés. Je tombe. C'est noir. Nous sommes aussi en ski-doo. On débarque et on monte sur le bateau. On trouve 2 personnes et on les ramène. On les place chacun sur un traîneau. On part. En regardant derrière, je vois une personne accotée à la fenêtre, qui crie, car nous ne reviendrons pas.
On doit à présent apporter les évanouis à quelque part. Je conduis. En fait, je suis devenue un chien de traîneau, je file, ventre à terre. J'ai l'impression d'avoir les bras et les jambes de la même longueur, je sens mon corps plus long et plus souple. Dans le bois où j'arrive il y a un chemin défriché. Au lieu de passer par les sentiers où je remarque un embouteillage de ski-doos, je passe par là et par la route. On monte. Les branches sont éparpillées partout. Je suis seule avec Sy et mon blessé maintenant. On arrive en haut d'une haute colline (pas de neige au sommet, seulement des sapins.) En face, il y en a une autre. Tout est gelé. Le gel scintille sur le vert des conifères, sous un soleil d'aube à demi caché par des nuages jaunes, roses, rouges et blancs. Un ruisseau coule entre les 2 monts. Je ne le vois pas du versant où je suis. On descend avec le blessé. Un bébé St-Bernard sort d'un trou dans la grève creusée par le lit de la crique. Il nous suit. On va ensuite jusqu'à notre chalet. Quelques heures après (je le sais), ma mère et T-G arrivent. Ils ont laissé leur homme chez ma grand-mère. Le nôtre peut déjà se lever. Il est sauvé.

 

19
RJ Thibaud
Monde invisible et monde visible

Je me promène place Saint-Sulpice à Paris. Je suis seul et tout va bien. Tout est calme et ensoleillé. Des passants flânent, comme moi et, tranquillement, un homme et une femme, plutôt bourgeois vers la quarantaine s'approche de moi et m'encadrent tout en marchant, elle à ma droite et lui à ma gauche. On parle de je ne sais quoi puis ils m'accompagnent, toujours aussi gentiment jusqu'au boulevard Saint-Germain. Au bout de quelques minutes ils m'invitent à entrer dans l'un des immenses porches des grands immeubles cossus du boulevard et sitôt dans l'entrée me demandent de les attendre dans une pièce bourgeoise bien meublée qui occupe la place habituellement réservée à une loge de concierge. Je reste là tranquillement m'attendant à rencontrer quelqu'un d'intéressant et je regarde par la fenêtre les gens qui ne cessent de passer sur le trottoir. C'est ainsi que peu à peu je me rends compte qu'il n'y a pas de fenêtre, du moins vu de l'extérieur, et que personne ne me voit, que je suis hors du monde et que pour les autres il n'y a qu'un mur sur le boulevard. Je réalise enfin que je suis mort ou dans l'antichambre de la mort. Curieusement je ne suis pas inquiet. J'attends simplement de rencontrer ceux que je dois rencontrer. C'est dans cette attente, toujours paisiblement assis sur le bord du lit de la grande chambre, ressemblant à celle d'une hôtel, que je me réveille, nullement angoissé.

Commentaires :

J'ai fait plusieurs fois des rêves approchant ce thème.

 

20
Michel B.
13 /09/ 01
Le cimetière Amérindien

Nous étions (je ne sais plus avec qui) devant un vieux cimetière, et nous avions l'intention d'aller sortir de sa tombe un vieil Indien d'Amérique du Nord enterré là. Le fait qu'il ait été enterré était comme un scandale.
Nous avons ouvert la tombe et nous avons remarqué à notre grand soulagement que le cercueil n'avait pas été fermé, le couvercle était simplement posé dessus.
Un magnifique Indien d'environ soixante ans y reposait : noblesse, couleur ambre de la peau. J'ai fait remarquer aux autres que le corps était parfaitement conservé.
L'intérieur du cercueil était magnifique avec des textes expliquant la vision de ces peuples, c'était comme un univers parfaitement harmonieux.
Lorsque nous avons enlevé le corps du cercueil, nous avons découvert que trois autres Indiens appartenant à des lignées de plus en plus anciennes y reposaient les uns sur les autres. Ils étaient aussi parfaitement conservés physiquement.

Commentaires :

Ce rêve ce matin, m'est resté comme renfermant un message très important.

 

 

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