L'ALTERNATIVE

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L’ALTERNATIVE

 

 

UNE POLITIQUE ÉCOLOGIQUE
A L’ÉCHELLE PLANÉTAIRE

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SORTIR AU PLUS VITE DE LA S.I.C.K

(Société Industrielle Capitaliste et de Konsommation)

 


TOUS CONTAMINÉS !

Avril 2004  - Ce n'est désormais plus un secret : le corps humain sert de réservoir à une multitude de substances chimiques toxiques.

Communiqués aujourd'hui, les résultats de la plus large enquête menée à l'échelle européenne sur la contamination des organismes humains par ces produits en fournissent en effet la preuve : pas moins de 76 substances chimiques toxiques ont été découvertes dans le sang des volontaires testés !     
A l'origine de cette opération qui vise à tirer la sonnette d'alarme à la veille d'une refonte de la réglementation européenne en matière de produits chimiques, le WWF a ainsi fait procéder aux prélèvements et aux analyses du sang de 47 personnes provenant de tout' l¹Europe. Représentant au total 17 pays, les volontaires testés en décembre 2003 comprenaient 39 membres du Parlement Européen, 4 observateurs issus des pays en voie d¹accession à l'Europe, 1 ancien parlementaire et 3 membres du personnel du WWF.
Leurs échantillons sanguins ont été analysés en recherchant 101 produits chimiques provenant de cinq groupes différents : les pesticides organo-chlorés (incluant le DDT) ; les PCB ; les retardateurs de flamme bromés ; les phtalates et les composés perfluorés (PFO).
Il ressort des résultats que chaque personne est contaminée par un cocktail de substances toxiques persistantes (qui ne s¹évaporent pas dans la nature) et bioaccumulatives (qui s¹accumulent dans le corps) comprenant des produits issus de chacune des cinq familles visées. Un total de 76 produits chimiques toxiques différents sur les 101 recherchés ont ainsi été trouvés dans le sang des parlementaires.
"Le nombre, la concentration et les types de produits chimiques détectés à travers cette enquête sont inacceptables", a confié Karl Wagner, le directeur de la campagne DetoX au WWF. "Une exposition continue à un tel cocktail de produits chimiques toxiques ne peut être considérée comme saine. La meilleure façon de protéger les populations et la vie sauvage ­ comme les générations à venir ­ de cette menace insidieuse est que l¹Union Européenne adopte une version renforcée du programme REACH proposé afin d¹identifier et de d¹éradiquer progressivement les produits chimiques toxiques les plus nocifs. "Les résultats montrent que la moyenne de produits chimiques présents dans le sang de chaque personne testée se chiffre à 41, avec un cas extrême faisant état de 54 substances détectées chez un seul volontaire. 13 substances toxiques identiques ont été découvertes chez chaque volontaire testé, incluant des produits chimiques interdits en Europe depuis plus de vingt ans ainsi que des produits chimiques toujours couramment employés aujourd¹hui tels que les phtalates et les composés perfluorés. Le retardateur de flamme HBCD a en outre été détecté chez une personne. Or selon le WWF, c'est la première fois qu¹un produit chimique de ce type est découvert dans le sang humain. Un autre retardateur de flamme ­ deca BDE ­ a par ailleurs été dépisté au seuil le plus haut jamais relevé dans une étude européenne de ce genre. Son taux de concentration est ainsi plus élevé que pour les deux autres retardateurs de flamme qui ont été bannis d¹Europe récemment, en partie à cause de leurs taux d¹accumulation croissants chez l¹homme, la faune ou la flore.
"Les résultats de ces tests montrent que chaque personne dépistée est contaminée par différents produits chimiques, incluant des pesticides dont l¹usage a été prohibé il y a déjà plusieurs années et des produits chimiques toujours utilisés aujourd¹hui, cela indépendamment de l¹endroit où les personnes résident", s¹alarme le WWF. "Et, à ce jour, nous ne savons pas encore quels effets ont ces produits sur nos propres corps, nos enfants ou la vie sauvage." Source : http://www.wwf.fr

Marie-Anne Isler-Béguin demande à l'Union européenne
de "faire le point sur la dangerosité" des produits toxiques

PARIS (AP) - 22/4/4 - Marie-Anne Isler-Béguin, député des Verts au Parlement européen a demandé jeudi à l'Union européenne de "faire le point sur la dangerosité" des différents produits toxiques, après une analyse qui a révélé la présence de plusieurs dizaines de produits chimiques dans son sang. "Il faut vraiment faire le point sur la dangerosité de toutes ces molécules chimiques qui sont mises sur le marché et dont on ne connaît rien", a demandé Marie-Anne Isler-Béguin, interrogée sur France-Info.
La député fait partie des 47 volontaires, dont 39 députés européens de différents pays, dont le sang a été analysé à l'initiative du WWF et de la Banque coopérative. Ces analyses ont mis en évidence la présence de dizaines de substances chimiques toxiques, dont certaines sont interdites en Europe depuis plus de 20 ans, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF). En moyenne, 41 produits chimiques ont été détectés dans le sang de chaque personne testée, sur 101 substances recherchées. Au total, les analyses ont retrouvé 76 produits provenant de cinq groupes différents: des pesticides organo-chlorés (dont le DDT), des PCB (polychlorobiphényles comme le pyralène), des retardateurs de flamme bromés, des phtalates et des composés perfluorés (PFO). "Nous nous sommes prêtés à jouer les cobayes pour démontrer qu'il y a contamination", a expliqué Mme Isler-Béguin. "J'avais l'impression de vivre sainement, d'essayer de faire des efforts, et en fin de compte je crève largement les plafonds au niveau de la contamination des produits chimiques qui ont été étudiés." "Le nombre, la concentration et les types de produits chimiques détectés à travers cette enquête sont inacceptables", déclare Karl Wagner, membre du WWF dans un communiqué diffusé par l'organisation de protection de la nature. Il demande que l'Union européenne renforce sa réglementation "afin d'identifier et de d'éradiquer progressivement les produits chimiques toxiques les plus nocifs". "Il faut voir s'il n'y a pas des alternatives aux produits les plus dangereux et mettre sur le marché des produits de plus en plus verts, de plus en plus sains", a renchéri Mme Isler-Béguin. Le WWF reconnaît toutefois qu'il est "extrêmement difficile de déterminer quelles peuvent être les conséquences pour la santé d'une exposition au cocktail de produits chimiques identifiés dans cette étude". Le WWF et la Banque Coopérative ont fait procéder en décembre dernier aux prélèvements et aux analyses du sang de 47 personnes provenant de 17 pays européens. Les substances recherchées sont des produits chimiques persistants (qui ne disparaissent pas dans la nature), ou bioaccumulatifs (qui s'accumulent dans le corps).


Nous ne sommes plus qu'à "cinq minutes" de la fin du monde !

Le nucléaire et le réchauffement du climat, deux grands périls pour la planète



Euronews - 17/1/7 - Nous ne sommes plus qu'à cinq minutes de la fin du monde ! Cette prédiction insensée se veut pourtant très sérieuse : elle est faite par un groupe de scientifiques de renom, le "Bulletin des scientifiques nucléaires"

Pour symboliser l'imminence de l'apocalypse, ce groupe a avancé la grande aiguille d'une pendule simultanément à Londres et à Washington. Les scientifiques estiment que nous sommes incapables de résoudre les problèmes posés par la technologie nucléaire, et ils mettent aussi en garde contre le réchauffement climatique. "Le Bulletin des scientifiques nucléaires, explique sa directrice, voit deux grands périls : les 27.000 armes nucléaires qui circulent, dont 2.000 sont prêtes à être utilisées tout de suite, et la destruction de la vie sur terre à cause du changement climatique".

 

 

Une photo d'un incendie, le Bootleg Fire, qui a ravagé le sud de l'Oregon aux Etats-Unis, prise le 25 juillet 2021. 
(BOOTLEG FIRE INCIDENT COMMAND / AP)

 

Climat : le mois de juillet 2021 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre, selon l'Agence océanique et atmosphérique américaine

"Cette chaleur extrême" est directement liée au réchauffement climatique, selon l'Agence nationale océanique et atmosphérique américaine (NOAA).

Franceinfo avec AFP - Publié le 13/08/2021

 

Le mois de juillet 2021 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre, a annoncé vendredi 13 août l'Agence nationale océanique et atmosphérique américaine (NOAA). "Cette chaleur extrême" est "un reflet des changements sur le long terme" liés au réchauffement climatique, explique la NOAA dans un communiqué (en anglais). Les événements météorologiques extrêmes, notamment des températures records en Amérique du Nord ainsi que des incendies et inondations meurtrières en Europe, se sont multipliés cet été. 

"Ici, la première place est la pire, a déclaré dans le chef de NOAA, Rick Spinrad.Le mois de juillet est généralement le mois le plus chaud de l'année, mais juillet 2021 s'est surpassé, devenant le mois de juillet et le mois tout court le plus chaud jamais enregistré."   La température globale à la surface de la planète a été plus élevée de 0,01°C par rapport au précédent mois de juillet le plus chaud, en 2016, qui était alors arrivé à égalité avec les mois de 2019 et 2020. Les relevés ont commencé il y a 142 ans, a précisé NOAA.

 

 

 

 



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