LA GOUVERNANCE DES PEUPLES ET DES CITOYENS

NON CELLE DES ETATS/NATIONS

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A propos de :

LA BIRMANIE (le Myanmar)

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Source : WIKIPEDIA

La Birmanie (dénomination officielle en France), l'Union de Birmanie en forme longue ou Myanmar et l'Union du Myanmar (dénomination utilisée par l'ONU), est un pays d'Asie du Sud-Est ayant une frontière commune avec l'Inde, le Bangladesh, le Laos, la Chine et la Thaïlande. Elle est bordée par la mer d'Andaman au sud et par le golfe du Bengale au sud-ouest, représentant environ 2000 kilomètres de côtes au total.

L'opposition démocratique préfère employer, en français, le nom Birmanie faisant référence à la période démocratique, tandis que la junte, afin de marquer le changement, a réussi à imposer le nom Myanmar dans les langues étrangères (transcription phonétique de l'ancien nom Bama ). Le nom du pays en birman n'a pas changé, mais cela permet d'afficher une rupture avec l'ancienne période et perturbe l'action des organisations favorables à la démocratie en brouillant la communication. Le pays fut dirigé d'une main de fer par la junte militaire, sous la direction du général Ne Win de 1962 à 1988, puis un bref intermède démocratique fut rapidement étouffé à partir de 1992, par le général Than Shwe.

Histoire de la Birmanie

Chronologie

1044 : Fondation du premier empire birman par le roi Anawratha, à Pagan (Haute Birmanie).

1287 : le Royaume de Pagan est détruit par les Mongols.

1551-1581 : Fondation du deuxième empire birman par le roi Bayinnaung.

1752 : Fondation du troisième empire birman par le roi Alaungpaya.

1824-1826 : 1re guerre anglo-birmane : l’Arakan, l’Assam, le Manipur et le Tenasserim sont annexés par Londres.

1852-1855 : 2e guerre anglo-birmane : annexion de la Basse-Birmanie.

1885 : 3e guerre anglo-birmane : annexion de la Haute-Birmanie. La Birmanie devient une colonie de l'Inde en 1886.

1937 : La Birmanie est séparée de l’Inde.

1941-1945 : Occupation japonaise. Destruction du palais royal de Mandalay.

12 février 1947 : Accord de Panglong qui reconnaît le principe de l’autonomie des régions frontalières en matière d’administration centrale.

juillet 1947 : Assassinat de Aung San par un rival politique.

Le 4 janvier 1948 le pays devient indépendant et quitte le Commonwealth, le premier ministre étant U Nu qui instaure une démocratie parlementaire (1948-1958) et Sao Shwe Thaik qui fut le 1er président de la république.

En 1962 le général Ne Win fait un coup d'État militaire, et règne durant plus de vingt-six ans, introduisant des réformes marxistes à marche forcée.

En 1988, l'armée réprima violemment un mouvement de protestation contre la situation économique et politique : le 8 août 1988, les militaires ouvrirent le feu sur la foule qui protestait, ce jour fut alors commémoré comme the 8888 uprising. Néanmoins, la conséquence indirecte de ce mouvement fut qu'il permit la tenue des élections.

En 1990 des élections libres eurent lieu, avec la victoire d'Aung San Suu Kyi mais annulées ensuite par la dictature militaire.

L'un des personnages majeurs du pays au XXe siècle se nomme le général Aung San, ancien étudiant activiste dont la fille, Aung San Suu Kyi, fut prix Nobel de la paix en 1991, pour son combat pour la paix et la liberté en Birmanie. Un troisième personnage est connu internationalement, il s'agit de U Thant, représentant permanent de la Birmanie auprès de l'ONU, avec le rang d'ambassadeur (1957-1961) puis secrétaire général de l'ONU 1962-1966 et 1966-1971.

7 novembre 2005 : la capitale est transférée de Rangoon à Pyinmana. mai 2006 libération de Aung San Suu Kyi

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Politique de la Birmanie

La Birmanie est membre de l'ASEAN (Association des nations du Sud-Est asiatique) et aurait dû en prendre la présidence en 2006 si la pression de la communauté internationale n'avait réussi à éviter cette embarrassante situation.

Régime autoritaire, l'État du Myanmar est régi par la loi martiale depuis 1962 et dirigé à nouveau par une Dictature militaire depuis le coup d'État de septembre 1988. Le travail forcé est une pratique courante. Les organisations internationales des droits de l'homme classent la Birmanie parmi les mauvais élèves en matière de libertés publiques : la liberté de la presse et les droits de l'homme ne sont pas respectés, le pouvoir judiciaire n'est pas indépendant de l'exécutif et les partis d'opposition ne sont pas tolérés. L'armée, forte de 40 000 hommes, n'a pas d'ennemi extérieur. Son rôle unique est de contrôler la population et de s'accaparer richesses et pouvoir.

Le parti d'opposition mené par Aung San Suu Kyi (la Ligue nationale pour la démocratie ou NLD) a remporté les élections législatives en mai 1990 avec plus de 80% de voix en sa faveur, à la surprise de la junte qui espérait légitimer ainsi son pouvoir. Celle-ci a alors invalidé les élections. Le NLD lutte pour le retour de la démocratie dans le pays.

La junte a une position ambiguë envers l'opposante Aung San Suu Kyi, qui est très populaire dans le monde suite à son prix Nobel de la paix en 1991. Aung San Suu Kyi est entrée dans sa 10ème année de détention le 24 octobre 2004.

La politique mise en place par les généraux occasionne des migrations massives vers la Thaïlande.

Le 19 octobre 2004, le Premier ministre, le général Khin Nyunt a été mis à l'écart et autorisé à prendre sa retraite pour raisons de santé et assigné à résidence. Il a été remplacé par Soe Win, un «dur» tenu pour responsable de l’embuscade contre le convoi d’Aung San Suu Kyi en mai 2003. Khin Nyunt a accédé au poste de premier ministre en août 2003, il supervisait les services secrets birmans depuis plus de vingt ans. Il avait signé les accords de cessez-le-feu avec les ethnies du nord (wa) qui pouvaient en échange continuer à cultiver l'opium. Il était à l'origine du rapprochement avec l'Inde dont il voulait utiliser le modèle pour ouvrir le pays à la démocratie. Il était l'interlocuteur privilégié des sociétés étrangères. Son successeur, le général Maung Aye, réputé très dur,qui occupait jusqu'alors les fonctions de vice-président du Conseil d'État pour la paix et le développement, est également chef d'état-major. C'est un proche du général Than Shwe, président de la junte et commandant en chef des forces armées. Khin Nyunt, 65 ans, incarnait la voie des réformes. Khin Nyunt avait su maintenir le contact avec les groupes rebelles représentant les minorités ethniques (notamment les Karens) et mettre un terme aux conflits armés opposant le régime et les rebelles. Il faut espérer que le pays ne replongera pas dans la guerre civile.

Les sanctions économiques prises contre le régime militaire birman par la communauté internationale, dont les États-Unis, la Chine, la Malaisie et les pays de l'Union européenne dont la France n'ont eu que peu d'effet, ceci étant du en grande partie à l'inventivité des collaborateurs de la Junte, comme à la volonté de nombreux pays asiatiques soucieux de continuer à promouvoir les échanges économiques avec la Birmanie et notamment en vue des profits générés par les investissements dans l'extraction des ressources naturelles du pays. C'est ainsi que de nombreuses voix se sont élevées contre les sociétés comme Total investissant dans le pays et contre les vacanciers qui font fonctionner l'industrie du tourisme, permettant l'entrée de devises étrangères, aidant ainsi le gouvernement actuel et contribuant à la généralisation du travail forcé ; "plus de touristes, c'est plus de travail forcé" disent les démocrates birmans.

La capitale a été déplacée de Rangoon, ville côtière, à Pyinmana (à 300 km à l'intérieur des terres) au cours de l'année 2005 ; certains, et c'est notamment le jeu de la junte que d'entretenir cette rumeur pour renforcer son contrôle, évoquent une crainte d'une invasion des États-Unis.

Géographie de la Birmanie

Population : 48 852 098 habitants (en 2003). 0-14 ans: 29,14%; 15-64 ans: 66,08%; + 65 ans: 4,78%
Superficie : 678 500 km²
Densité : 61 hab./km²
Frontières terrestres : 5876 km (Chine 2185 km; Thaïlande 1800 km; Inde 1463 km; Laos 235 km; Bangladesh 193 km)
Littoral : 1930 km
Extrémités d'altitude : 0 m > + 5 881 m
Indice de développement humain : 0,552 - Classé 127ème (2003)
Espérance de vie des hommes : 54 ans (en 2001)
Espérance de vie des femmes : 57 ans (en 2001)
Taux de croissance de la population : 0,6% (en 2001)
Taux de natalité : 20,13 ‰ (en 2001)
Taux de mortalité : 12,3 ‰ (en 2001)
Taux de mortalité infantile : 73,71 ‰ (en 2001)
Taux de fécondité : 2,3 enfants/femme (en 2001)
Taux de migration : - 1,84 ‰ (en 2001)
Lignes de téléphone : 1 million (en 2000)
Téléphones portables :50(en 1997)
Postes de radio : 50 millions (en 1997)
Postes de télévision : 320 000 (en 2000)
Utilisateurs d'Internet : 500 (en 2000 : Internet autorisé seulement pour l'État et les entreprises)
Nombre de FAIs : 1 (en 2000)
Routes: 28 200 km (dont 3440 km goudronnés) (en 1996)
Voies ferrées : 3955 km
Voies navigables : 12 800 km
Nombre d'aéroports : 80 (dont 9 avec des pistes goudronnées) (en 2000)

La Birmanie est le plus grand pays de l’Asie du Sud-Est. Le pays est très étiré (sur environ 2000 km) mais sa partie la plus large ne dépasse pas 960 km. La Birmanie est montagneuse : à l’ouest, chaîne de l’Arakan prolongée au nord par les Chin Hills, les Naga Hills et les Pakai Hills, culminant à 3827 m au Mont Saramanti ; au nord-ouest les monts Patkai (4.000 à 5.000 m), au nord les monts Kachin qui s’élèvent jusqu’au plateau tibétain à 6000 m ; au centre le plateau Shan traversé par la Salouen, vallée très encaissée ; au sud le Tenasserim. Entre le rebord du plateau Shan et les premiers contreforts de l’Arakan se trouve une plaine centrale, drainée par le Chindwin, le Sittang et l’Irrawaddy, fleuve long de 1992 km dont 1659 km sont navigables.

La région de l’intérieur, qui s’ordonne autour du bassin de Mandalay où convergent Irrawaddy et Chindwin et d’où sort le Sittang, est connue sous le nom de Haute Birmanie, cœur historique du pays. La région côtière (zone alluvionnaire du delta de l’Irrawaddy et plaine du Sittang), bordée de nombreuses îles, est connue sous le nom de Basse Birmanie. Dans les régions périphériques, montagneuses, la forêt domine.

La majeure partie de la population vit dans la plaine centrale.

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Économie de la Birmanie

Le pays est très peu industrialisé, la population est essentiellement rurale. L'organisation Internationale du Travail, dans son rapport de juillet 1998, décrit l'utilisation systématique par les militaires du travail forcé de la population civile. Abondante production d'opium. Transit de produits pétroliers via un oléoduc (société Total).

Malgré la persistance de violations répétées des droits de l'homme par la junte au pouvoir, la Birmanie reste une destination touristique importante.

Il est à noter que l'opposition désapprouve le tourisme (et l'aide humanitaire) qui représentent un soutien financier très important de la dictature. En effet, ce secteur, tout comme le secteur bancaire, est détenu par la junte et ses sympatisants. Les habitants ont défense d'aborder les touristes. Des familles entières sont déplacées et utilisées comme main d'œuvre gratuite pour améliorer l'infrastructure touristique.

Les fameuses femmes girafes sont exposées comme des bêtes à la curiosités des touristes.

Myanmar est également un pavillon de complaisance

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Pékin, Moscou bloquent une résolution US sur le Myanmar

NATIONS UNIES (Reuters) - 13/1/7 - La Chine et la Russie ont opposé vendredi un veto en forme de défi à Washington à une résolution sur les droits de l'homme au Myanmar présentée au Conseil de sécurité de l'Onu par les Etats-Unis.

Le vote sur le texte a donné neuf voix pour et trois contre, avec trois abstentions, mais deux des votes négatifs provenaient de ces membres permanents disposant d'un droit de veto.

La Russie et la Chine, qui n'avaient pas fait jouer ce droit simultanément depuis 1972, ont fait savoir aux Etats-Unis qu'ils devaient les écouter plus attentivement. Elles ont rappelé que les violations des droits de l'homme n'étaient pas du ressort du Conseil de sécurité à moins qu'elles ne représentent une menace pour la paix et la sécurité internationales.

Pour Moscou et Pékin, ce n'est pas le cas du Myanmar.

"J'espère que certains de nos partenaires ont aussi tiré des leçons de ce processus", a déclaré l'ambassadeur de Russie à l'Onu, Vitali Tchourkine. L'ambassadeur de Chine, Wang Guangya, a déclaré quant à lui aux journalistes que les Etats-Unis se comportaient comme s'ils étaient le seul membre permanent du Conseil de sécurité.

L'Afrique du Sud a elle aussi voté "non". Le Qatar, l'Indonésie et la République démocratique du Congo se sont abstenues. En revanche la Grande-Bretagne, qui a coparrainé le texte, la France, la Belgique, l'Italie, le Ghana, le Pérou, le Panama et la Slovaquie ont voté avec les Etats-Unis.

Les partisans de la résolution estiment que de simples pressions de la part de l'Onu et de gouvernements n'avaient jusqu'ici pas eu d'effets sur la junte, qui a collaboré davantage avec les Nations unies une fois que le Conseil de sécurité avait mis la question à l'ordre du jour.

Le texte exhortait le Myanmar à libérer tous les prisonniers d'opinion, à se démocratiser et à cesser de réprimer les minorités, souvent victimes de travail forcé.

"NOUS NE VOUS OUBLIERONS PAS"

"La population du (Myanmar) ne doit pas être découragée par ce développement. C'était un effort visant à porter la situation à la connaissance de la communauté internationale et de signaler clairement que nous ne vous avons pas oubliés. Et nous ne vous oublierons pas", a déclaré au Conseil l'ambassadeur provisoire des Etats-Unis, Alejandro Wolff.

Il a évoqué le flux de réfugiés quittant le pays, le trafic d'êtres humains et la propagation du sida.

L'ambassadeur du Myanmar, Kyaw Tint Swe, a assuré que collaborer avec l'Onu était un pilier de politique étrangère de son pays. Ibrahim Gambari, chargé des affaires politiques à l'Onu, s'est rendu deux fois sur place l'an dernier et a rencontré l'opposante Aung San Suu Kyi, en détention surveillée ou en prison depuis que son parti, la Ligue nationale pour la démocratie, a remporté les élections en 1990.

"Il y a beaucoup de problèmes qui méritent - ou plutôt, qui exigent - l'attention immédiate et entière du Conseil de sécurité", a-t-il dit. "Le Myanmar n'en fait en aucun cas partie."

L'armée dirige le Myanmar d'une manière ou d'une autre depuis 1962, et la question n'était pas de se prononcer sur les abus du régime, déjà condamnés par l'Assemblée générale. Il s'agissait en revanche de déterminer si le Conseil de sécurité peut se saisir de la question en lieu et place de l'assemblée et d'organes de l'Onu dont les résolutions ont moins de poids.

"Le Myanmar doit répondre aux impératifs d'un rétablissement de la démocratie et d'un respect des droits de l'homme, c'est une question de principe", a déclaré l'ambassadeur d'Indonésie Rezlan Ishar Jenie, dont le pays s'est abstenu.

"Mais c'est aussi une question de principe (...) de savoir si ce conseil est bien l'organe approprié pour évoquer le problème du Myanmar."

La France [toujours à la botte de l'Empire US-OTAN] a déploré le rejet de la résolution. "Le Conseil ne peut (...) pas rester indifférent face à la situation des civils dans les zones de conflit alors que des exactions graves sont commises", a déclaré le vice-ambassadeur de France à l'Onu, Jean-Pierre Lacroix.


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Vetos chinois et russe à une résolution américaine sur la Birmanie

NEW YORK (AFP) - 12/1/7 - La Chine et la Russie ont opposé vendredi leur veto à un projet de résolution américain appelant à de profondes réformes politiques en Birmanie.
Le projet a recueilli neuf voix pour, trois voix contre (Chine, Russie, Afrique du sud) et trois abstentions (Congo, Indonésie, Qatar) et a donc été rejeté. La Grande-Bretagne avait coparrainé le texte.

Pour être adoptée, une résolution doit recueillir au moins neuf voix sur quinze, sans susciter un vote négatif, équivalent à un veto, d'un des cinq membres permanents du Conseil (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie).

Il est rare qu'une résolution recueille plus d'un veto. Le dernier veto multiple (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne) remonte à 1989. Le dernier veto chinois date de 1999, le dernier russe de 2004.

Les adversaires du texte, notamment les diplomates chinois et russes, ont fondé leur attitude sur une question de principe, affirmant que les problèmes de droits de l'homme n'avaient pas à être discutés au Conseil de sécurité mais au sein des organes spécialisés de l'ONU comme le Conseil des droits de l'homme, l'Organisation internationale pour les migrations ou l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Rappelant que le Conseil de sécurité a seulement compétence pour les questions présentant une menace à la paix et à la sécurité internationales, ils ont nié que les problèmes de la Birmanie, tout en étant bien réels, constituaient une telle menace.

Ils ont également estimé que l'adoption de la résolution aurait risqué de compromettre les efforts de l'ONU pour utiliser ses "bons offices" afin d'obtenir des améliorations en Birmanie. Le secrétaire général adjoint chargé des affaires politiques, Ibrahim Gambari, s'était récemment rendu dans le pays où il avait pu s'entretenir avec Mme Aung San, qui est en résidence surveillée, et avec le chef de l'Etat, le généralissime Than Shwe.

Le projet de résolution exigeait notamment de la junte militaire au pouvoir à Rangoun qu'elle libère tous les prisonniers politiques, dont Aung San Suu Kyi, figure emblématique de l'opposition et Prix Nobel de la Paix, et autorise les partis politiques à fonctionner librement.

Il appelait le gouvernement birman à "cesser les attaques militaires contre les civils dans les régions peuplées de minorités ethniques et en particulier à mettre fin aux violations des droits de l'homme et du droit humanitaire qui en découlent (...), notamment les viols et autres formes de violence sexuelle perpétrés par les membres des forces armées".

Le projet ne comportait aucune mention de possibles sanctions.

 

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