5. Roger Ripert (Chitry Mont Sabot, France)

 


 

5.1 - Ashawababa


Nuit du 20 au 21/12/13

 

5 H 40 - Dernière scène. A l'intérieur, dans un immeuble. Je regarde la table couverte de plats et de vaisselle à nettoyer. «Du travail en perspective que les femmes n'ont pas fait», comme je le dis à quelqu'un à mes côtés.
Puis je parle à une femme, je crois, au sujet de ce que je viens d'entendre à mon propos, assez mal d'ailleurs, du fait que les personnes se trouvent dans une autre pièce, en bas. Il s'agit de remarques plutôt positives, même si il est aussi question de critiques sur ma présentation à propos de taches vestimentaires.
«L'important, lui dis-je, c'est que je monte en grade et que je sois ainsi mieux considéré», car je fais à présent partie du trio de l'équipe dirigeante pour une sortie prévue demain.

S2 - Avant - Une autre scène, toujours au même lieu mais dans un pièce différente. D'abord, quelqu'un me passe son carnet d'adresses, ce dont je suis surpris à cause de la confiance que cela implique. Je lui dis que je vais chercher à Nièvre pour voir s'il y a des noms et des adresses. Ensuite, avec une autre personne, je vais chercher dans un fichier à ECOLOGIE, «la bonne rubrique», dis-je. J'y trouve la fiche de l'auteur qui m'intéresse : ASHABAWA ou ASHAWABABA. Comme j'ai du mal à me souvenir de ce nom, dans mon rêve, je le répète à haute voix à plusieurs reprises et je vais même relire la fiche en répétant à nouveau le nom.

Malgré tous mes efforts oniriques, je ne suis plus sûr, au réveil, du nom dont la seconde syllabe était répétitive !

Commentaires

Par rapport au thème d'incubation, ce rêve revêt une dimension communautaire manifeste, marquée au départ par la problématique de la fameuse vaisselle à faire (le partage des tâches).

Cette question de partage se retrouve dans mon second rêve avec le partage d'un petit bout de gruyère, comme on le retrouve dans le rêve de Sunny.

En guise d'enseignement, on pourrait dire que le respect des différences (la lutte contre l'apartheid, notamment) implique la solidarité, c'est-à-dire le partage des (différentes) richesses.

ASHABAWA ou ASHAWABABA ? Un nom qui pourrait renvoyer à une plante aux vertus somnifères et anti-stress, entre autres (le ginseng indien) : Ashwagandha (Withania somnifera). Voir AltheaProvence

http://www.altheaprovence.com/blog/ashwagandha-withania-somnifera/



5.2. La grande manif

Nuit du 21 au 22/12/13

 

1 H du matin - A l'intérieur d'une vaste salle pleine de monde. Nous sommes coincés car il y a tellement de monde que la manifestation qui se déroule à l'extérieur ne peut avancer… «La seule différence avec la manifestation précédente, dis-je, c'est que nous sommes deux fois plus nombreux !»
Après avoir mangé un petit bout de gruyère, que je partage, je vais à la fenêtre pour essayer de voir ce qui se passe, sans y parvenir.

 

Contexte et commentaires

A noter que je me suis couché sur les 9H. Mon réveil à 1 H correspond donc bien à deux cycles de sommeil-rêve qui durent chez moi environ deux heures (et non 90 minutes, en moyenne, comme il est souvent rapporté dans la littérature).

A propos de grande manifestation, mon attention a été attirée par l'annonce, la veille, et reprise le jour même, d'une nouvelle manifestation des Bonnets rouges, le 22 février 2014. Voir l'article ci-dessous.

Mon rêve est-il prémonitoire ? Quoi qu'il en soit, il s'inscrit bien, à mon sens, dans le cadre de l'hommage rendu à Nelson Mandela et des manifestations de masse en faveur d'une juste cause.

Voir le dossier «Manifestations en France 2013»

Le leader des Bonnets rouges Christian Troadec (c.g.)
lors d'une manifestation contre l'écotaxe à Carhaix-Plouguer le 30 novembre 2013.

ND-des-Landes : le leader des Bonnets rouges, rejoint la contestation

Voila.fr - 22/12/2013 - Les opposants à l'aéroport de ont reçu dimanche un soutien de poids avec l'appel de Christian Troadec, leader des Bonnets rouges, à la "mobilisation générale" contre le projet controversé en se joignant au défilé dans les rues de Nantes, le 22 février, un mois avant les élections municipales.

"Tous à Nantes, en Bretagne, le 22 février prochain", a lancé dans un communiqué le maire DVG de Carhaix Christian Troadec, faisant par la même occasion référence à la revendication concernant la réunification des cinq départements bretons.

M. Troadec, dont l'appel a été diversement apprécié parmi les opposants "historiques" interrogés par l'AFP, a invité dimanche "les marins, les paysans, les ouvriers de l’agroalimentaire durement frappés par les licenciements, les petits entrepreneurs, commerçants, artisans, l’ensemble des citoyens (...)" à se mobiliser contre le projet qu'il juge "démesuré" et "inutile" et à prendre part à ce qui, selon lui, "aura toutes les chances d’être l’une des plus grandes manifestations de l’histoire de la Bretagne".

Dans un communiqué, le collectif "Vivre, décider et travailler en Bretagne", à l'initiative des Bonnets rouges, a pris ses distances avec l'appel de M. Troadec. "Le collectif confirme que dans ses prérogatives, il n'a pas à se positionner sur le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes", son leitmotiv étant "le maintien de l'emploi et du travail productif en Bretagne".

La manifestation du 22 février est organisée par le collectif des opposants au projet d'aéroport destiné à remplacer, au nord de Nantes, l'actuel aéroport de la ville.

Elle se tiendra en pleine campagne électorale dans la ville du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, fervent soutien au projet, le premier tour des municipales étant fixé le 23 mars. M. Ayrault ne se représente à Nantes ni comme tête de liste ni comme conseiller municipal.

C'est l'actuelle première adjointe au maire, Johanna Rolland, qui sera tête de liste PS dans cette ville, où la manifestation promet d'attirer la foule, tant le projet cristallise une forte contestation.

Déjà, en novembre 2012, de 13.000 à 40.000 personnes selon les estimations, avaient envahi le bocage nantais, à l'appel des mêmes associations qui appellent à la manifestation de février, et de nombreux partis politiques.

Quant à Christian Troadec, il a fait la preuve avec les Bonnets rouges de sa capacité à mobiliser en masse. Entre 17.000 et 40.000 personnes ont manifesté fin novembre à Carhaix (Finistère) et entre 13.000 et 30.000 personnes à Quimper. Ses chevaux de bataille : la suppression de l'écotaxe, aujourd'hui suspendue, et la décentralisation notamment.

Aussi son appel a-t-il été diversement apprécié parmi les opposants "historiques". "Tous ceux qui viendront manifester seront les bienvenus, mais uniquement sur notre problématique", a déclaré à titre personnel, Françoise Verchère, conseillère générale de Loire-Atlantique (Parti de gauche), très engagée dans la lutte contre le projet.

"Les Bonnets rouges, on n'a jamais eu de discussion avec eux", a déclaré Julien Durand, porte-parole de l'Acipa, une des principales associations d'opposants. "S'ils adhèrent aux bases de la manifestation, s'ils s'y retrouvent, tant mieux", a-t-il dit, souhaitant "échanger avec M. Troadec sur les motivations des Bonnets rouges".

"Je suis réconfortée, je retrouve un peu de confiance dans ce mouvement, ils sont dans une réflexion critique et non populiste", a de son côté estimé Sophie, une des zadistes, ces opposants anti-capitalistes dont près de 200 campent sur le site.

L'appel de M. Troadec est intervenu au lendemain de la publication par la préfecture de Loire-Atlantique de quatre arrêtés sur l'eau et la biodiversité, préalable indispensable au début des travaux.

Mais ces travaux restent liés aux recours que ne vont pas manquer de déposer les associations d'opposants. En cas de recours "en référé suspension", l'autorisation des travaux serait suspendue. Un recours simple en revanche ne serait pas suspensif.

Pour la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, il "est temps de passer aux travaux préalables", qui ont déjà plus d'un an de retard, a-t-elle déclaré dimanche au "Grand rendez-vous" de i-Télé/Le Monde/Europe 1.

 

 


 

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