Voir :
—
—
—
Dimanche 29 novembre 2015, de 12h à 13h à Paris,prenons-nous en mains pour un climat de paix !
|
État d’urgence, marches interdites, escalade militaire : la démocratie menacée
Jeudi 19 novembre 2015, par Attac France Ni le deuil suite aux effroyables attentats, que nous partageons toutes et tous, ni les menaces réelles qui pèsent encore, ne peuvent justifier l’interdiction de toutes les manifestations. L’interdiction de la marche pour le climat du 29 novembre et des manifestations du 12 décembre à la fin de la COP 21, renforce le sentiment de dépossession et la confusion entre sécurité et ordre sécuritaire. Ces manifestations, préparées de très longue date, sont le moment d’une parole et d’une expérience citoyenne internationales pour faire advenir des sociétés justes et soutenables, moment historique pour l’avenir de la planète et de l’humanité. L’état d’urgence est prolongé de trois mois, sans aucune perspective de sortie. Or, la pire des politiques est bien de mettre la démocratie en veilleuse et de basculer dans un régime d’exception permanent. La sécurité est indissociable des libertés publiques, c’est une société consciente, active et mobilisée qui assurera la pérennité de la vie démocratique et de la vie tout court. Les attentats du 13 novembre justifient évidemment une forte réaction policière et un renforcement des mesures de sécurité tant que les auteurs n’ont pas tous été arrêtés. Cela ne justifie en rien une dérive sécuritaire qui prive les sociétés des moyens de se défendre face à ce qui les menace. Ces attaques ont été aveugles et elles créent aujourd’hui un sentiment d’insécurité fort dans la population. Raison de plus pour occuper pacifiquement l’espace public, comme cela s’est réalisé spontanément pendant les derniers jours, sur les terrasses, sur les places publiques. Concernant la COP 21, nous connaissons les conséquences dramatiques, y compris en termes de sécurité, d’un réchauffement climatique non contenu. Aucune armée ou escadron de police ne pourra résoudre cette question là. Seule une société inventive, éprise de justice et de démocratie, pourra faire face à ces enjeux. Les mobilisations pour le climat sont aussi notre réponse aux terroristes : vous rêvez de tuer et de mourir, nous voulons la justice sociale et préserver la vie sur cette Terre que nous avons en partage. Attac appelle les organisations de la société civile à prendre des initiatives communes en défense des libertés démocratiques, à commencer par la liberté de rassemblement et de manifestation. Lors de la COP 21 nous trouverons ensemble les moyens de signifier au monde entier les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité entre les hommes et avec la nature. Nous appelons à renforcer toutes les initiatives décentralisées prévues pour les 28 et 29 novembre, à participer au Sommet citoyen pour le climat les 5 et 6 décembre à Montreuil, à s’inscrire dans les activités de la Zone action climat (ZAC) au «104» et enfin à préparer et discuter collectivement des manifestations du 12 décembre à Paris. |
—
Le Quartier Génial à peine inauguré, le travail reprend pour préparer la chaîne humaine !
Aujourd’hui avait lieu l’inauguration d’un haut lieu de la militance non-violente pour le climat : le Quartier Génial Alternatiba. Se tenant pendant toute la durée de la COP21, ce sera un lieu d’hébergement pour près de 200 militants, mais aussi d’expérimentation des alternatives du quotidien et de préparation des mobilisations pour la COP21. Les prises de paroles et animations se sont enchainées devant une assemblée de près de 250 personnes composées de bénévoles, d’habitants de l’Île-Saint-Denis, de journalistes, de simple curieux ou de personnalités intervenants lors de cette inauguration. Parmi elles, Jean Jouzel, climatologue et vice-président du Conseil Scientifique du GIEC. Il a pris la parole pour rappeler le contexte d’urgence climatique, et la nécessité de changer nos modes de vie et de développement. Des personnalités internationales étaient également présentes, comme Godwin Uyi Ojo d’Amis de la Terre Nigéria ou Cindy Wiesner Grassroots Global Justice Alliance (Etats-Unis). Ils ont tour à tour fait état de l’importance des communautés locales, qui détiennent le pouvoir et doivent s’en servir dans les rapports de force. Cela a été indispensable dans les luttes contres les géants pétroliers au Nigéria par exemple. Christophe Aguiton, d’Attac, a lui aussi évoqué l’importance de regrouper les forces pour avoir de l’impact, et a souligné l’indispensable ambition d’un mouvement climat capable de peser durablement sur les enjeux climatiques, notamment en s’ancrant au niveau local. Un moment fort a également été l’hommage aux victimes des attentats de Paris, avec la lecture par le journaliste Denis Cheissoux du texte “Vous n’aurez pas ma haine” d’Antoine Leiris, qui a perdu sa femme lors de ces événements tragiques. Difficile de parler après cet hommage… C’est donc en musique que l’inauguration a repris. Yannick d’Alternatiba a ensuite annoncé et expliqué ce qu’allait être le Village Mondial des Alternatives : un grand rassemblement international de 275 porteurs d’alternatives issus de 20 pays différents. Sur deux jours, ce village se tiendra à Montreuil. Plus d’infos sur la page dédiée. Le Quartier Génial servant également de base logistique et stratégique pour la préparation des actions et mobilisations citoyennes, Pauline d’Action Non-Violente COP21 a rappelé l’importance d’être debout et déterminés pour le climat ! Cette inauguration s’est enfin terminée sur la remise d’une chaise réquisitionnée à la banque HSBC par le mouvement des faucheurs de chaises, à Michel Bourgain, maire de l’Île-Saint-Denis, et à ses adjoints. Le maire n’a pas manqué de rappeler le pourquoi de ces fauchages de chaises, à savoir le scandale de l’évasion fiscale, tout en rappelant que ce manque à gagner nuit au fond vert pour le climat, mais également aux collectivités locales.
Une bien belle inauguration, pour un bien beau lieu, merci encore à l’Île-Saint-Denis de nous accueillir ! Mais il faut déjà reprendre le travail, et pas des moindre : l’organisation d’une chaîne humaine pour un climat de paix ce dimanche 29 à 11h30 entre Oberkampf et Nation. Dans un contexte où il est essentiel de pouvoir affirmer haut et fort notre détermination pour la cause climatique et notre enthousiasme à vivre ensemble, cette chaîne humaine revêt une importance stratégique. Elle va en effet permettre de montrer qu’il est non seulement possible de se mobiliser pour le climat, mais également que c’est capital pour les générations à venir. Nous appelons donc tous les citoyennes et citoyens à se mobiliser pour le climat en formant une chaîne humaine la veille de l’ouverture de la COP21, sur le trajet de la Marche pour le Climat initialement prévue. Ne laissons pas progresser l’angoisse ou l’apathie et tenons-nous debout face à l’histoire !
Note Roger Ripert L'Ile Saint-Denis, ancien siège de l'association Oniros. A l'époque où je demeurais dans cette petite commune, j'ai été élu au Conseil municipal en tant qu'écologiste. L'occason de militer avec Michel Bourgain pour la défense de l'environnement... Mais le décès de ma fille, Uranie, à l'âge de 25 ans, victime de la pollution radiactive découverte sur l'Ile, m'a amené à couper court à mon mandat d'élu municipal et à déménager en Bourgogne. |
—
COP21 : l'Accord de Paris qui en est issu est déjà impossible à tenir et sans moyens d'action
La prise de conscience était là, le constat scientifique unanimement reconnu : l'atmosphère de notre planète se réchauffe à cause des émissions de gaz à effet de serre produits par les activités humaines. Ce premier jalon, indispensable pour entamer de actions de réduction et d'adaptation n'est malheureusement pas suivi de l'accord ambitieux tant attendu qui devait préserver notre climat. Pourtant, les déclarations officielles sont élogieuses : "L'Accord de Paris est un triomphe monumental pour les gens et notre planète", a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, "Il ouvre la voie à des progrès pour éliminer la pauvreté, renforcer la paix et assurer une vie de dignité et d'opportunités pour tous". Utilisant un marteau vert pour marquer l'adoption de l'accord, le Ministre français des affaires étrangères et président de la COP21, Laurent Fabius, a annoncé ce moment historique qui a été accueilli par un tonnerre d'applaudissements dans la salle. De nombreux délégués se sont embrassés, tandis que d'autres avaient les larmes aux yeux... Touchant mais très exagéré. Laurent Fabius, a déclaré : "Le projet d'accord est différencié, juste, durable, dynamique, équilibré et juridiquement contraignant", outre le fait que cette affirmation est très discutable, le courage politique est encore le grand absent de cette conférence puisque les résultat repose une nouvelle fois sur le bon vouloir des gouvernants. Après 12 jours de négociations, un accord de 32 pages, composé d'un préambule et de 29 articles scelle le destin de l'humanité : "historique" pour les parties prenantes, le gouvernement français et les grands médias, décevant pour la société civile, probablement inefficace et bien trop tardif sur le plan scientifique. Limiter l'augmentation de température à 1,5°C : un voeu pieux De nombreuses études suggèrent qu'une augmentation de température de 3 °C est maintenant possible et même probable, sans efforts drastiques au niveau des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, l'organisation des Nations Unies en charge du changement climatique (la CCNUCC) avait fait une évaluation des plans d'actions des différents pays le 1er novembre 2015. Cette étude montrait que malgré le mouvement sans précédent de mobilisation engagé par les Etats, le réchauffement de la planète devait encore se situer entre 2,7 et 3 degrés, soit au dessus du seuil fixé par les scientifiques [1]. Le nouvel accord qui a été adopté confirme l'objectif de maintenir le seuil d'augmentation de la température au dessous de 2°C et espère même tendre vers 1,5°C avant 2100, ceci afin de permettre la sauvegarde des Etats insulaires, les plus menacés par la montée des eaux. Il fixe un objectif à long terme : "les émissions devront atteindre un pic aussi vite que possible, et les Pays viseront la neutralité "des émissions dans la 2ème partie du siècle", sans que les émissions liées au transport aérien et maritime soient prises en compte. Pour parvenir à maintenir l'augmentation de la température à 2°C, l'accord table sur des émissions de gaz à effet de serre qui ne devront pas dépasser 55 Gt d'équivalent CO2 en 2030. Pourtant, selon les scénarios du GIEC, il ne faudrait pas aller au-delà de 35 Gt de CO2 eq en 2030 alors que nous en sommes à près de 40 Gt en 2014... Si l'objectif est ambitieux, il reste irréalisable d'autant plus que les moyens pour y parvenir restent évasifs, et insuffisants. L'augmentation moyenne de la température mondiale est déjà de 1°C depuis 1850, ce qui signifie que nos sociétés devraient contenir le réchauffement à venir à 1°C voire 0,5°C dans l'option la plus optimiste... Or, les projections sur cette question indiquaient déjà en 2011 que le seuil de 2°C était hors de portée. Au final, l'effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre est maintenant un véritable défi : le niveau doit être réduit de 40 à 95 % d'ici à 2050, c'est à dire dans seulement 35 ans, alors que l'accord doit entrer en vigueur en 2020. Une réduction de 40% (ce qui est déjà considérable) équivaut à revenir à nos émissions de gaz à effet de serre des années 1980, alors que la population mondiale comptait 3 milliards de personnes de moins qu'actuellement. Un pari difficile à tenir alors que la consommation de masse touche toujours plus de personnes, chaque année. Le suivi des objectifs par pays Le 12 décembre 2015, 186 pays ont déposé leurs plans d'action. Chacun de ses plans détaillent la façon dont les pays projettent de faire baisser leurs émissions de gaz à effet de serre, il s'agit des contributions nationales (INDC). La première évaluation officielle de ces contributions sera faite en 2023. A partir de cette date, des rendez-vous seront pris tous les 5 ans pour la publication de nouvelles contributions (INDC) qui devraient être toujours plus ambitieuses et sans retour en arrière possible. Citons les engagements pris par les 5 plus grands pollueurs de la planète : Chine Le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre (plus de 20% des émissions mondiales[3]) s'est engagé, pour la première fois, à les plafonner au plus tard en 2030. A la fois premier consommateur mondial de charbon, énergie la plus polluante, et premier investisseur dans les énergies renouvelables, la Chine souhaite réduire de 60 à 65% son "intensité carbone" (émissions de CO2 rapportées à la croissance) en 2030 par rapport à 2005. Etats-Unis Le deuxième pollueur mondial (17,89 % des émissions) veut réduire de 26 à 28% ses émissions d'ici à 2025 par rapport à 2005. Un objectif en-deçà de celui des Européens, mais au-delà des précédentes contributions américaines. Union européenne Début mars, l'UE (11 % des émissions, 3e rang) a été la première à transmettre son plan : réduire d'au moins 40% d'ici à 2030 ses émissions par rapport à 1990. Inde L'Inde (8,35 % des émissions) a promis de réduire son "intensité carbone" de 35% d'ici 2030 par rapport au niveau de 2005, mais sans fixer d'objectif de réduction globale des émissions. Elle compte sur les énergies renouvelables (40% de son électricité d'ici 2030), tout en reconnaissant sa dépendance au charbon (doublement de production prévu d'ici 2020). Russie Le 5e émetteur (5,13 % des émissions) assure viser moins 25 à 30% entre 1990 et 2030. Mais si l'on retire l'effet positif généré par ses vastes forêts, ce n'est plus qu'une réduction des émissions de GES industriels de 6 à 11%, indique le Climate Action Tracker, un outil de suivi des efforts de réduction des émissions. Si l'accord ne rentrera en vigueur qu'en 2020, un premier rendez-vous a été fixé en 2018 aux 186 pays signataires pour faire le point sur l'état d'avancement des objectifs. Cela permettra d'évaluer au regard de l'évolution de la situation, l'opportunité de revoir à la hausse leurs engagements. La déception de la société civile La plupart des associations environnementales sont déçues : "Dans des moments difficiles, on attend d'une conférence internationale qu'elle prenne des décisions courageuses et visionnaires. Ce n'est pas le cas à la COP 21, avec un accord très en dessous du changement de cap requis. A l'Etat d'urgence climatique, l'accord de Paris oppose un bricolage constitué de la somme des égoïsmes nationaux, aussi bien en matière de financements que d'objectifs de réduction des émissions. Il ne faut pas oublier l'essentiel : l'accord de Paris entérine un réchauffement climatique supérieur à 3°C, sans se doter des dispositifs pour revenir sur une trajectoire inférieure à 1,5°C ou même 2°C." s'indigne Attac France. En effet, tel qu'il est conclu, l'accord de la COP21 mène plus certainement notre planète vers une augmentation de + 3°C, ce qu'une partie de la société civile a dénoncé lors d'une marche autorisée à Paris, samedi 12 décembre. "Et un, et deux, et trois degrés, c'est un crime contre l'humanité", ont scandé environ 20 000 manifestants qui ont également appelé à délaisser les combustibles fossiles, à en finir avec les paradis fiscaux pour financer la justice climatique et la solidarité avec les pays déjà durement touchés par l'exode des réfugiés climatiques. Ils ont aussi mis en avant les alternatives pour créer des emplois climatiques, une agriculture paysanne et durable, une finance au service de l'environnement et des humains. « Pour éviter de basculer dans le chaos climatique, les pays développés doivent bouleverser en profondeur l'ensemble de leurs politiques publiques encadrant l'industrie, le commerce, l'habitat, le transport ou encore l'agriculture. Il s'agit d'enclencher des changements aussi important qu'en tant de guerre, sauf qu'ici il s'agit de préserver la paix. Mais, ce qui frappe, c'est que la France, comme l'ensemble des autres pays développés, continuent de soutenir ces entreprises les plus polluantes, de promouvoir l'agriculture industrielle, de négocier des accords commerciaux qui affaiblissent les législations environnementales ou encore de construire des aéroports ou des autoroutes ! » dénonce Sylvain Angerand, coordinateur des campagnes pour les Amis de la Terre France. Une aide de 100 milliards de dollars pour les pays en voie de développement Un des grands principes de la négociation climatique est de reconnaître que face au climat, les pays ont une responsabilité partagée mais différenciée, en fonction notamment de leur niveau de richesse. L'accord fixe sur les financements une obligation aux pays industrialisés de financer l'aide aux pays pauvres sur le climat, tandis que les pays en développement sont invités à contribuer sur une base volontaire. C'est une nouveauté. A ce titre, les pays les plus riches devront financer à hauteur de 100 milliards de dollars (en prêts et dons), par an, d'ici 2020, les mesures d'adaptation et de réduction des pays en développement. Cette mesure juridiquement contraignante pourrait même voir les financements augmenter, comme le précise l'accord. En 2025, un premier rendez-vous est prévu dans l'accord afin de prendre de nouveaux engagements chiffrés pour l'aide aux pays les plus pauvres. Un accord évasif qui confirme l'urgence d'agir sur le terrain Au final, l'accord de Paris, qui devra encore être ratifié[1], ne garantit en rien que la température de la Terre restera bien en dessous 2°C de réchauffement, limite à ne pas dépasser pour éviter un basculement climatique destructeur pour nos sociétés. "L'accord de la COP21 ne va rien résoudre, ce ne sont que des mots sur le papier. Ils se mettent toujours d'accord, mais il n'y a pas d'action concrète. Le plus décevant, c'est que les océans ne sont même pas cités, ni les dommages de l'agro-industrie, et ne parlons pas des transports. Cet accord est juste un conte de fées." a déclaré Paul Watson, de l'ONG Sea Shepherd. Si les gouvernements sont incapables de prendre des mesures à la hauteur de l'enjeu, l'action doit continuer au niveau international, national et local. "Alors que 1000 maires de villes du monde entier se sont engagés à soutenir un cap vers 100% d'énergies renouvelables en 2050, la France doit maintenant acter cet objectif et revoir à la hausse ses ambitions en matière d'énergies renouvelables pour 2018 et 2023 dans la programmation pluriannuelle de l'énergie. Cet objectif ne sera crédible que s'il s'accompagne de l'arrêt de projets néfastes comme l'aéroport de Notre Dame des Landes ou Cigéo et la fermeture de réacteurs nucléaires, à commencer par ceux de Fessenheim. L'Etat doit également engager les entreprises dont il est actionnaire vers la fin du charbon. Les solutions existent avec des initiatives locales s'appuyant sur des dynamiques citoyennes comme les territoires à énergie positive, les projets citoyens d'énergies renouvelables ou encore les démarches zéro déchet. Enfin, la France - qui a pris des engagements conséquents cette semaine - doit convaincre ses partenaires européens d'instaurer une taxe européenne ambitieuse qui pourrait dégager entre 24 et 34 milliards d'euros par an, dont 50% iraient à la lutte contre le changement climatique, pour soutenir les plus vulnérables," indique le Réseau Action Climat France. En guise de conclusion, reprenons la Réaction de Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France : "Nous savions qu'il ne fallait pas compter que sur la COP21, et l'espoir que les discours des chefs d'état ont pu susciter à l'ouverture ont vite été déçus. Mais nous savons que hors de la bulle des conférences onusiennes, un véritable mouvement pour les énergies renouvelables grandit tous les jours dans les villes, les entreprises, les pays entiers. Et que c'est aux chefs d'états, chacun dans leurs pays, de se donner les moyens de faire cette transition." Notes Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/4390-COP21-accord-climat-Paris |
—
«Tout est feint !» : le pape sombre à l'approche des festivités de Noël
|
—
En hommage à Michel Delpech (décédé le 2 janvier 2016)
—
Rêve planétaire 2015 : Un autre monde, la planète B...