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Rêve planétaire AN12/Planetary dream YEAR12

FIN D’UN ET/OU DU MONDE ?

LE DOSSIER, P. 3

 

 

Photo : EPA

Des prêtres mayas célèbrent la fin du monde

Alterinfos- 20-12-12 - Des prêtres mayas ont débuté des cérémonies religieuses au Guatemala qui marqueront le début de célébration du 21 décembre, date considérée par certains comme la fin du monde.
Les cérémonies de purification se dérouleront dans 20 sites religieux du pays.
Les prêtres appellent tout le monde à une méditation commune afin d’atteindre la paix et le changement de conscience de l’humanité. C’est le seul moyen, selon eux, de sauvegarder la terre-mère.

 


Ere maya : des indigènes dénoncent une célébration "raciste" au Guatemala

                                     

Des indigènes guatémaltèques protestent sur le site archéologique Tikal, à Peten,
lors de la célébration de la fin de l'ère maya, le 20 décembre 2012


Voila.fr - 21/12/12 - Environ 200 indigènes guatémaltèques ont protesté dans la nuit de jeudi à vendredi sur les majestueuses ruines précolombiennes de Tikal, dans le Nord du pays, contre les célébrations officielles de la fin de l'ère maya dont ils se disent exclus, a constaté l'AFP.

"Le peuple maya ne participe pas à cet événement. C'est une célébration raciste et discriminatoire, la même histoire que ce que nous, les Mayas, vivons depuis toujours", a dit à l'AFP le dirigeant du Consortium des Organisations Indigènes de Petén, José Cac.

Portant des pancartes dénonçant les célébrations officielles ainsi que les projets miniers et hydro-électriques impulsés par le gouvernement, les indigènes ont essayé d'entrer sur le site, fermé pour la cérémonie, qui doit accueillir notamment le président Otto Peres.

Le meneur indigène a expliqué que les manifestants souhaitaient déposer une offrande devant le temple principal de Tikal pour dire adieu à l'ère actuelle, 13 Baktun, et accueillir, à l'Aube, la nouvelle ère. Le parc archéologique de Tikal fait partie de plusieurs sites mayas au Guatemala, au Mexique, au Belize, au Salvador et au Honduras, où des célébrations sont prévues ce 21 décembre pour fêter la fin d'un cycle calendaire de 5.200 ans.

 

 

La "fin du monde": un peu d'angoisse mais surtout du flegme et de l'humour

Voila.fr - 21/12/12 - Si certains Terriens sont bel et bien persuadés que ce vendredi verra la destruction de notre planète, une prophétie alimentée par la fin d'une ère du calendrier maya, d'autres affrontent ce "dernier jour" avec flegme et humour.

L'Australie est un des premiers pays à avoir vu le soleil se lever ce 21 décembre. La page Facebook du Bureau de tourisme australien a été bombardée de messages demandant si l'île-continent comptait encore des survivants."Oui, nous sommes vivants !", a répondu l'organisation. "Nous devons aux Mayas un bon coup de pouce pour nous aider à franchir la barre des quatre millions de fans pour notre page Facebook", a noté, pragmatique, Andrew McEvoy, le directeur du Bureau. La Première ministre Julia Gillard avait donné le ton début décembre. Dans une vidéo tournée pour une radio destinée aux jeunes, la chef du gouvernement avait mimé une allocution officielle, entre deux drapeaux australiens. "Que le coup final soit porté par des zombies dévoreurs de chair humaine, de bêtes démoniaques de l'enfer ou par le triomphe de la K-pop (la pop sud-coréenne: ndlr), vous devez être persuadés d'une chose à mon sujet : je me battrai pour vous jusqu'à la toute fin", déclarait-elle d'une voix sombre.

Le réseau de micro-blogs Twitter bruissait lui aussi de commentaires sur la fin du monde, pas franchement angoissés. "Nouvelle importante : la fin du monde a été repoussée jusqu'à ce que Liverpool gagne la Premier Ligue. Ca va, on est tranquille", a écrit Mario Balotelli, le joueur de Manchester City, un tweet renvoyé des milliers de fois.

L'Amérique centrale et le Mexique célèbrent ce vendredi la fin d'une grande ère de 5.200 ans dans le calendrier maya (que des chercheurs situent plutôt au 23 décembre), un événement que certains associent à la fin du monde.

L'agence spatiale américaine, la NASA, a été contactée par des milliers de personnes demandant la conduite à tenir en cas d'apocalypse. Sur une page internet destinée à mettre en pièces ces soi-disant prophéties, la NASA rassure les Terriens. "Notre planète se débrouille bien depuis plus de quatre milliards d'années, et des scientifiques crédibles de par le monde assurent qu'il n'y a aucune menace associée à 2012", indique la NASA.

Mais certains préfèrent prendre leurs précautions. Aux Pays-Bas, un homme se prépare à vivre un éventuel déluge et a mis la dernière main à un bateau de survie pouvant accueillir 50 personnes, rapportait jeudi la presse néerlandaise. "Les Mayas n'étaient pas fous, et si on regarde également les prophéties bibliques, les montagnes vont fondre comme de la cire", a assuré Pieter Frank van der Meer au quotidien Volkskrant [1].

Dans le petit village turc de Sirince, qui doit survivre à l'Apocalypse en raison de "fluides positifs" selon des millénaristes, les centaines de reporters en quête de personnes venues fuir ici le jour du jugement dernier étaient plus nombreux que la population (570 habitants). Mais en dehors de l'agitation médiatique et de quelque 500 gendarmes déployés par précaution, le calme régnait sur la bourgade aux vieilles maisons grecques rénovées avec goût, située à quelques km de la mer Egée.

En France, à Bugarach, un village du sud-ouest censé lui aussi échapper à la destruction finale, les autorités ont refoulé jeudi une poignée de personnes qui tentaient de se rendre sur le pic. Mais jusqu'à vendredi, les autorités n'ont pas noté dans la région d'afflux particulier de mystiques ou d'illuminés. Les accès au pic et à ses grottes sont barrés, les accès au village sont filtrés, les raves parties, la chasse et le survol de la montagne sont interdits, une centaine de gendarmes sont mobilisés sur le dispositif.

L'Amérique centrale, coeur de la civilisation maya, se prépare depuis des semaines non pas à la fin du monde mais au passage à une nouvelle ère.Chichen Itzá, un des sites archéologiques les plus représentatifs de la culture maya, dans le sud-est du Mexique, se prépare à recevoir entre 15.000 et 20.000 visiteurs ce vendredi, selon ses responsables. Mais "ce sera un jour de visite normal, aux horaires habituels", a indiqué un porte-parole de l'Institut National d'Anthropologie et d'Histoire .L'Institut se dit néanmoins conscient que Chichen Itzá et sa majestueuse pyramide de Kukulkán vont attirer une affluence comparable aux célébrations de l'équinoxe, lorsque d'importantes foules viennent guetter le jeu des premiers rayons du printemps sur les constructions de pierre millénaires.

Une grande affluence est prévue sur d'autres sites archéologiques du sud-est du Mexique, du Guatemala, du Salvador et du Honduras, en pays maya. Les cérémonies ont commencé dès jeudi soir devant quelque 3.000 spectateurs avec rituels et danses dans les majestueuses ruines de Tikal, au coeur de l'épaisse forêt guatémaltèque.

 

1. Avec la montée des eaux annoncée suite au réchauffement climatique, les Néerlandais ont effectivement du souci à se faire (Note Roger R.)

 


Nouvelle ère maya : une "aube nouvelle" célébrée mais pas d'apocalypse


Célébration de la fin de l'ère maya sur le site de Tikal, au Guatemala, le 21 décembre 2012

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Voila.fr - 21/12/12 - Dès l'Aube vendredi matin, des rituels autour de feux sacrés et des hommages aux premiers rayons du soleil de la nouvelle ère maya ont été célébrés en Amérique centrale, mais la fin du monde prophétisée par certains se faisait toujours attendre.

Au coeur de la civilisation maya, l'Amérique centrale et le Mexique célèbrent la fin d'une grande ère de 5.200 ans dans le calendrier maya (que des chercheurs situent plutôt au 23 décembre), un événement parfois interprété et associé à la fin du monde, au grand dam des populations autochtones.

Dans une ville de la péninsule du Yucatan, au sud du Mexique, à peine apparus les premiers rayons du soleil, un prêtre maya dirigeait un flambeau vers les quatre points cardinaux, avant d'allumer à ses pieds le "feu nouveau" qui marque le début de cette nouvelle ère, "baktum 13" du calendrier préhispanique.

"Nous sommes ici pour nous charger d'énergie, pour nous engager à changer notre âme", lance-t-il lors de la cérémonie réalisée, encore dans la pénombre, au sein du puits sacré de Zaci, une réserve d'eau douce située en plein centre de la ville de Valladolid.

Quarante kilomètre plus loin, sur le site archéologique de Chichen Itza, un vent fort a contribué à chasser les nuages matinaux, et quelque 30.000 visiteurs ont assisté aux danses et aux cérémonies devant la pyramide dédiée à Kukulkan, représentation maya du dieu Quetzalcoatl, "le Serpent à plumes", l'une des principales divinités de la culture préhispanique.

"C'est un jour très particulier. Les mayas étaient les dépositaires de tout ce qui se passe aujourd'hui", assure à l'AFP Ann Silje, une touriste norvégienne qui a préparé son voyage depuis deux ans, car elle considère que ce vendredi de décembre se produit un "alignement cosmique" qui présage "un monde meilleur".

Les cérémonies se sont également multipliées ailleurs en pays maya, comme au Guatemala, au Salvador ou au Honduras, et même en Bolivie, sur le lac Titicaca.

Sur le site archéologique de Tikal, dans la jungle du Nord du Guatemala, une cérémonie rituelle au petit matin autour d'un feu sacré a réuni 3.000 participants, locaux et étrangers, dont le président guatémaltèque Otto Perez, et la Costaricienne Laura Chinchilla, qui ont passé la nuit sur place, ainsi que le président de l'Organisation mondiale du tourisme, le Jordanien Taleb Rifal.

Ces célébrations ont toutefois été critiquées par certaines organisations indigènes, qui regrettent la récupération commerciale et touristique d'un événement sacré dont ils se disent exclus. Environ 200 indiens ont même manifesté dans la nuit de jeudi à vendredi à Tikal.

"Le peuple maya ne participe pas à cet événement. C'est une célébration raciste et discriminatoire, la même histoire que ce que nous, les Mayas, vivons depuis toujours", a affirmé à l'AFP le dirigeant du Consortium des Organisations Indigènes de Petén, José Cac.

Un peu partout ailleurs dans Le Monde, les prophéties apocalyptiques associées à ce solstice d'hiver ont suscité l'angoisse ou l'ironie.

En Europe, deux journaux allemands proposent, via leurs sites, un suivi en temps réel de la fin du monde comme le quotidien de gauche TAZ qui ironise sur des signes avant-coureurs terrifiants: baisse de l'indice boursier DAX et faillite du club de foot de Lübeck.

Aux antipodes, l'Australie a été un des premiers pays à avoir vu le soleil se lever ce 21 décembre. La page Facebook du Bureau de tourisme australien a été bombardée de messages demandant si l'île-continent comptait encore des survivants.

"Oui, nous sommes vivants!", a répondu l'organisation.

L'agence spatiale américaine, la Nasa, a elle été contactée par des milliers de personnes demandant la conduite à tenir en cas d'apocalypse.

Sur une page internet destinée à mettre en pièces ces soi-disant prophéties, l'agence spatiale américaine rassure les Terriens: "Notre planète se débrouille bien depuis plus de quatre milliards d'années, et des scientifiques crédibles de par Le Monde assurent qu'il n'y a aucune menace associée à 2012".

Mais certains ont préfèré prendre leurs précautions.

Quelques inquiets se sont ainsi réfugiés à Alto Paraiso, petite ville du Brésil à 220 km de la capitale, ancien repaire hippie connu pour sa tradition ésotérique et considéré comme un bunker naturel.

Julio Alvarez, un maçon Colombien de 54 ans, s'abrite dans une maison ovoïde construite sur Le Point le plus haut de localité. "De cette maison, il n'y a pas de tuiles qui peuvent tomber. S'il y a un tremblement de terre, ça peut résister et si l'eau arrive jusqu'ici, j'ai un matelas pour flotter", a-t-il raconté à l'AFP, son chien Avatar à ses pieds.

Dans le petit village turc de Sirince, qui doit survivre à l'Apocalypse en raison de "fluides positifs" selon des millénaristes, les centaines de reporters en quête de personnes venues fuir ici le jour du jugement dernier étaient plus nombreux que la population (570 habitants).

En France, à Bugarach, un village du sud-ouest surplombé par un pic censé lui aussi échapper à la Destruction finale, les autorités ont interpellé deux personnes avec des machettes et des masques à gaz dans leur voiture alors qu'elles tentaient de passer les barrages filtrants mis en place autour du village.

 

21 décembre 2012


Des milliers de zapatistes manifestent et annoncent l’effondrement de notre monde

par Espoir Chiapas

 

 

Ce 21 décembre des dizaines de milliers d'indigènes Mayas Zapatistes sont descendus marcher silencieusement dans 5 grandes ville du Chiapas...

Dans une discipline exemplaire, et un silence de plomb 20 000 zapatistes se sont rendus dans la ville de San Cristobal de Las Casas, capitale Historique du Chiapas, 7000 à Ocosingo, 6000 à Las Margaritas, et de nombreux autres dans 2 autres ville du Chiapas.

Avec leur emblématique cagoule, ces derniers ont réalisé une véritable démonstration de force, en une date toute particulièrement symbolique, le 21 décembre 2012, date d'un changement de cycle, un changement de monde pour les mayas.

Dans une surprise générale, cette mobilisation pacifique, a été d'une grande ampleur et a mobilisé près de 50 000 zapatistes. Ce serait l'action qui aurait réunit le plus de zapatistes depuis 1994, selon les médias nationaux.

 

 

"Votre monde va s'effondrer, et le notre est en train de resurgir"

Le Silence des hommes et femmes indigènes zapatistes n'a été rompu que par les constants applaudissements et cris de la foule les accompagnants "Vive Marcos", "Vive l'EZLN", "Vous êtes l'orgueil du Mexique", et "Vivent les zapatistes".

Les Zapatistes ont marché avec ordre, dignité, discipline et cohésion, et en slience, un silence qui s'est fait beaucoup entendre. De la même manière qu'ils ont de se couvrir le visage pour être vu, ils ont aujourd'hui manifester en silence pour être écouté. Il sagit d'un silence qui exprime une capacité génératice féconde d'autres horizons et de transformation sociale. Un grand potentiel. Un silence qui communique la volonté de résistance face au povuoir "qui reste en silence est ingouvernable disait Ivan Illich".

Un cycle de lutte politique a pris fin au Mexique ce premier janvier en même temps qu'un autre s'ouvrait. L'EZLN a beaucoup à dire dans cette nouvelle carte de luttes sociales qui commence à se dessiner dans le pays avec l'élection très contestée de Enrique Pena Nieto, et le retour du parti de la "dictature parfaite" du PRI.

Depuis 1 an et demi, de nombreux mouvements sociaux ont émergé au Mexique, qui remettent en question le pouvoir des partis politiques. Ils ne se sentent représentés par aucun d'entre eux. Le mouvement Pour la Paix avec Justice et Dignité, #YoSoy132, les luttes communautaires contre l'insécurité publique et la dévastation écologique, les protestations étudiantes en défense de l'éducation publique entre autre, qui marchent tous dans des chemins distincts de ceux de la politique institutionnelle. Les sympathisants à la cause zapatiste dans ces forces sont réels.

Les Zapatistes fonctionnent de manière autonome, les autorités se gouvernent elles-mêmes, elles exercent leur justice et résoudre les conflits agraires. Dans leurs territoires, les rebelles ont fait fonctionné leurs systèmes de santé et d'éducation en marge de ceux des gouvernements, ils ont organisé leur production et leur commercialisation, et maintenu leur structure militaire. Ils ont résolu avec succès le défi générationnel pour les charges. Ils ont réussi à sortir des efficaces menaces du narcotraffique, l'insécurité publique, et la migration.

La force de leur mobilisation nous montre qu'au lieu de diminuer avec le cours des années, il a augmenté. C'est un indicateur que la stratégie de contre insurrection du gouvernement ne marche pas.

A la fin de la manifestation des feuilles circulaient présentant un communiqué de la Commandance Général de L'EZLN

 

 


BIENVENUE À UNE ÈRE NOUVELLE

 

Par Oscar Fortin

 

Alterinfos - 21/12/12 - Le 21 décembre 2012 aura fait couler beaucoup d'encre et suscité bien des angoisses. Pourtant, le message maya est ce qu'il y a de plus réconfortant: le passage d'une ère, caractérisée par le sectarisme, le racisme, l'égoïsme et l'individualiste, à une ère de solidarité et de plus grand respect. De quoi réjouir tous ceux et toutes celles qui aspirent à une vie meilleure.

Au cours des derniers jours, j’ai eu l’occasion d’entendre des représentants et représentantes du peuple maya à travers les émissions de teleSURtv.net. Certains faisaient référence à des colloques, organisés par diverses associations, sur la fin du calendrier maya, sans qu’aucun représentant du peuple maya n’ait été invité à y prendre la parole pour en expliquer le sens profond. Ils trouvaient cela quelque plutôt curieux que les principaux intéressés ne soient pas au nombre des intervenants.

Par contre, les mayas organisèrent, comme au Guatemala, en Bolivie et au Pérou, des rassemblements pour expliquer ce que signifiait pour eux la fin de ce calendrier. À quelques nuances près, ils présentèrent cette fin de calendrier, non pas comme la fin du monde, mais comme la fin d’une ère, caractérisée par la discrimination, le sectarisme, l’individualisme et le despotisme. Pour eux, l’ère nouvelle s’ouvre sur un paradigme nouveau, caractérisé par la paix et la solidarité entre les peuples. Une ère où il y aura un plus grand respect de la mère terre et une meilleure reconnaissance de ceux et celles qui l’habitent et en vivent.

Vu sous cet angle, le 21 décembre 2012 donne le point de départ à un nouveau cycle de l’humanité la conduisant vers de nouveaux sommets.

Teilhard de Chardin, ce paléontologue du siècle dernier, écrivait déjà ceci, dans les années 1950 dans son livre «Le phénomène humain». Je me permets d’en extraire quelques passages qui rejoignent les préoccupations d’aujourd’hui.

«L'Issue du Monde, les portes de l'Avenir, l'entrée dans le superhumain, elles ne s'ouvrent en avant ni à quelques privilégiés, ni à un seul peuple élu entre tous les peuples ! Elles ne céderont qu'à une poussée de tous ensemble, dans une direction où tous ensemble peuvent se rejoindre et s'achever dans une rénovation spirituelle de la Terre (...) Pas d'avenir évolutif à attendre pour l'homme en dehors de son association avec tous les autres hommes... p.245-246

“Il se peut que, dans ses capacités et sa pénétration individuelles notre cerveau ait atteint ses limites organiques. Mais le mouvement ne s'arrête pas pour autant. De l'Occident à l'Orient, l'Évolution est désormais occupée ailleurs, dans un domaine plus riche et plus complexe, à construire, avec tous les esprits mis ensemble - l'Esprit. - Au-delà des nations et des races, la prise en bloc, inévitable et déjà en cours, de l'Humanité.” id. p.280

“quelque chose.... s'accumule irréversiblement de toute évidence et se transmet, au moins collectivement, par éducation, au fil des âges.... ... Un courant héréditaire et collectif de réflexion s'établit et se propage : l'avènement de l'Humanité à travers les Hommes.” id. p.175

Celui qui a projeté la trajectoire de l’évolution de l’univers, en faisant interagir matérialité, énergie et intériorité à travers des millions d’années, en était arrivé à l’émergence de la biosphère, cycle de la vie primaire conduisant inévitablement à la noosphère, celle de l’esprit et de l’intériorité. Il stigmatisait ainsi l’étape que nous vivons comme un lieu de passage obligé et nouveau :

“Ce qu'il peut y avoir de plus révélateur pour notre Science moderne c'est d'apercevoir que tout le précieux, tout l'actif, tout le progressif contenu originellement dans le lambeau cosmique d'où notre monde est sorti, se trouve maintenant concentrés dans la ‘couronne’ d'une Noosphère. Id. p 180

Cette vision de Teilhard se retrouve dans une autre formulation d’un des hommes les plus brillants du siècle dernier, Albert Einstein. Dans un article écrit en 1949, pour Monthly Review, il fait ressortir les deux pôles fondamentaux qui font de l’homme un être à la fois solitaire et social.

Comme être solitaire il s’efforce de protéger sa propre existence et celle des êtres qui lui sont le plus proches, de satisfaire ses désirs personnels et de développer ses facultés innées. Comme être social, il cherche à gagner l’approbation et l’affection de ses semblables, de partager leurs plaisirs, de les consoler dans leurs tristesses et d’améliorer leurs conditions de vie. C’est seulement l’existence de ces tendances variées, souvent contradictoires, qui explique le caractère particulier d’un homme, et leur combinaison spécifique détermine dans quelle mesure un individu peut établir son équilibre intérieur et contribuer au bien-être de la société.’

Poursuivant sa réflexion en la précisant davantage, Albert Einstein, explique ce qui constitue pour lui la crise de notre temps.

Il s’agit du rapport entre l’individu et la société. L’individu est devenu plus conscient que jamais de sa dépendance de la société. Mais il n’éprouve pas cette dépendance comme un bien positif, comme une attache organique, comme une force protectrice, mais plutôt comme une menace pour ses droits naturels, ou même pour son existence économique. En outre, sa position sociale est telle que les tendances égoïstes de son être sont constamment mises en avant, tandis que ses tendances sociales qui, par nature, sont plus faibles, se dégradent progressivement. Tous les êtres humains, quelle que soit leur position sociale, souffrent de ce processus de dégradation. Prisonniers sans le savoir de leur propre égoïsme, ils se sentent en état d’insécurité, isolés et privés de la naïve, simple et pure joie de vivre. L’homme ne peut trouver de sens à la vie, qui est brève et périlleuse, qu’en se dévouant à la société.’

Les propos de Teilhard de Chardin et ceux d’Albert Einstein ne jettent-ils pas un éclairage particulier sur les temps que nous vivons  et sur cette nouvelle ère qui s’amorce?

En effet, n’assistons-nous pas, en dépit de toutes les apparences, au renversement de l’influence des pôles ?

L’ordre du monde, établi pour répondre en priorité aux besoins égoïstes des sociétés de consommation et, à l’intérieur de celles-ci, de ceux qui en tirent les ficelles, n’est-il pas à un tournant de son histoire ?

En dépit et à cause des guerres menées par les sociétés industrialisées pour assurer la protection de leurs intérêts économiques n’y a-t-il pas une nouvelle solidarité qui se développe chez ceux qui en sont exclus ?

Cette transition, et c’est là le signe des temps, ce sera moins le passage d’un empire à un autre, comme l’histoire nous y a habitué, mais le passage du vieil homme, de l’homme solitaire, individualiste et matérialiste à un homme nouveau, à l’homme solidaire, porté par la conscience et l’intériorité.

Une réflexion, inspirée par les Mayas et alimentée par ces deux grands scientifiques du siècle dernier, Teilhard de Chardin et Albert Einstein.

 

Oscar Fortin
Québec, le 21 décembre 2012
www.humanisme.blogspot.com



Conséquence du réchauffement climatique ?

Un Noël version 2012 au balcon ?

 

Coup de chaud sur nos massifs montagneux !

 

Meteociel - 19/12/12 - Peu de médias en parleront... tant le tourisme est primordial en cette période de l'année et surtout en pleine période des vacances scolaires de Noël [l'économique avant tout]. Et pourtant, on en parle depuis un petit moment déjà sur cette page. Cette tendance au coup de chaud sur nos montagnes se confirme hélas de jour en jour...

Ce pic de chaleur devrait durer sur les Pyrénées et la Corse 48 heures. Début de ces températures douces dans les Pyrénées samedi soir jusque lundi soir.

Sur les Vosges, Jura et les Alpes, on attend cette douceur pour dimanche soir jusque lundi soir soit pour une durée de 24 heures.

En détail, on attend à 1500 m d'altitude pas moins de 14 à 16°C dans les Pyrénées à cette altitude, l'iso 0°C se trouvera par moment à plus de 3 000m d'altitude.

Quant aux autres massifs, Les Vosges, Jura et Alpes. On attend une température moins extrême mais tout de même comprise entre 10 et 14°C à 1500m avec un iso 0°C à plus de 3000m d'altitude au plus chaud de cette "langue douce". Cette douceur sera propulsée jusque chez nous à cause d'une dorsale anticyclonique se dressant directement sur notre pays, nous envoyant donc un vent de sud bien doux voici ici en détail :

En plaine, à quoi devons nous nous attendre ?

A des températures largement au dessus des normales saisonnières avant le réveillon de noel ! Parfois nous serons à plus de 10°C au dessus des normes. Dans le Sud-ouest, la barre des 20°C sera atteinte sans trop de problème sur des secteurs allant de Bayonne à Carcassonne en passant par Toulouse alors qu'ailleurs, les 10°C seront (au meilleur de la journée) atteints le 23 et 24 décembre.

Quand à la couleur du ciel, bien qu'ensoleillé et relativement doux sur une fine bande du sud s'étirant du SO aux Alpes, cela reste plus hésitant pour une grande partie nord du pays, où là, la pluie sera probablement de la partie dimanche, mais on peut espérer une nette amélioration pour ce lundi.

Pour le jour de Noël : le flux basculera au secteur Ouest, les températures seront donc en conséquences moins élevées, en plaine comme en montagne ou la neige fera à nouveau son retour à une altitude plus raisonnable. Mais vous l'aurez compris, le temps sera en conséquence plus humide.

 

Note RR : 10 ° ce matin, le 23/12/12, à Chitry Mont Sabot (Nièvre).


Douceur exceptionnelle à Biarritz à deux jours de Noël

Des personnes se baignent à Biarritz, le 23 décembre 2012


Voila.fr - 23/12/12 - L'extrême douceur pour la saison régnant dimanche dans le Sud-Ouest a conduit habitants et vacanciers sur le littoral, à l'image de Biarritz où une température quasi-record pour une avant-veille de Noël, à 22-23 degrés, a même enhardi quelques-uns à se baigner.

En début d'après-midi, plus de 300 personnes arpentaient sous un grand ciel bleu ensoleillé la Grande Plage de Biarritz, où des enfants et adolescents jouaient en short et maillot de bain, d'autres pataugeant les pieds dans l'eau, a constaté l'AFP.

De nombreux surfeurs en combinaison étaient à l'eau, profitant d'une belle houle, mais une poignée de courageux ont aussi plongé en maillot de bain dans l'Atlantique, dont l'eau avait tout de même une température dissuasive, à 14 degrés. La plupart étaient surpris par la clémence du temps.

Jean Talon, surfeur de 50 ans originaire du Pas-de-Calais, a raconté à l'AFP qu'il venait chaque Noël à Biarritz "parce qu'il y fait particulièrement beau". "Mais cette année, c'est magique. Évidemment, dans l'eau, ce n'est pas la même chose, à 14 degrés..."

"On a souvent ce temps-là, à Noël", a confirmé Hélène Lebas, une Biarrote de 72 ans. "Par contre, une température aussi élevée, c'est rare. Il y a quelques années je me serais baignée, mais là je n'irai pas", a-t-elle confié.

"Pour de l'eau d'hiver, elle n'est pas du tout froide", a estimé Romain, 11 ans, que son père, venu de Bordeaux pour des vacances, avait le plus grand mal à sortir de l'eau.

Les prévisions de Météo France annonçaient 22 degrés ce dimanche à Biarritz, mais la température ressentie était de l'ordre de 23 degrés, ce qui constituerait un record local pour un 23 décembre depuis les 22 degrés enregistrés en 1977, selon des données locales.

 

Noël au balcon en France, mais aux tisons à Moscou


Voila.fr - 24/12/12 - De -25° à Moscou à plus de 24° dans le sud-ouest de la France : la météo fait le grand écart à la veille de Noël en Europe, flirtant avec des records.Le mercure a atteint dimanche 24,3° à Biarritz et à Pau, selon Météo France, des températures près de 12 degrés au-dessus de la normale et proches des records pour la période de Noël.

A la même époque, en 1983, on avait atteint 24,4° à Biarritz, et jusqu'à 26° à Tarbes.

L'été en hiver ? C'est en tout cas l'image qu'offrait la côte basque ce week-end. Les vacanciers avaient ressorti tee-shirts, shorts et maillots de bain, pour se prélasser au soleil ou patauger les pieds dans l'eau, voire tenter le grand bain pour les plus audacieux.

"Ce sont quand même des températures remarquables, qu'on n'observe pas tous les ans", a convenu Patrick Galois, prévisionniste à Météo France. Lundi matin, il faisait déjà 20° à Biarritz.

"A cette époque de l'année, c'est toujours dans ces coins là qu'il fait le plus doux", a-t-il relevé, alors que sur le pourtour méditerranéen, l'humidité qui remonte de la mer freine un peu le thermomètre.

Le Sud-Ouest de la France est soumis en ce moment à un flux de sud qui véhicule de l'air doux, un phénomène amplifié par "un effet de foehn, très classique dans ces régions", a expliqué le spécialiste à l'AFP : la masse d'air venue du sud se réchauffe en descendant des Pyrénées, et du coup il fait plus chaud côté français que côté espagnol.

Le Nord de la France connaît aussi une douceur remarquable pour la période, sinon exceptionnelle, et les pauses entre les achats de Noël se faisaient volontiers en terrasse, dimanche à Paris.

-50° en Sibérie

Dans le Nord de la France, "c'est surtout la douceur nocturne qui est remarquable", a commenté Patrick Galois, avec des températures supérieures de plus de 10 degrés par rapport à la normale (elles ne sont pas descendues en-dessous de 13° à Paris ou à Nantes, dans la nuit de samedi à dimanche).

Plus 10 degrés, mais en dessous de la normale cette fois, en Russie, avec jusqu'à -25° relevés à Moscou, selon Patrick Galois. Un joli cadeau pour les petits Moscovites qui ont été autorisés lundi à sécher l'école, mais cette vague de froid inhabituelle, qui a vu les températures descendre sous les -50° à l'est de la Sibérie, a aussi des conséquences dramatiques.

Depuis la mi-décembre, 90 personnes sont mortes de froid en Russie, selon des sources médicales citées lundi par l'agence publique Ria-Novosti, et 83 en Ukraine, selon le dernier bilan officiel.

Cette vague de "froid extrême" est probablement la "plus rigoureuse de ces 70 dernières années", selon Régis Crépet, prévisionniste chez Météo-Consult, interrogé par France-Info.

La masse d'air très froid présente depuis plusieurs semaines sur l'Europe de l'Est est cependant en train de reculer.

Faut-il voir dans ces extrêmes un signe du changement climatique ? * "Quelques jours de douceur à Noël en France ne font pas le réchauffement climatique, mais des records de douceur qui se multiplient sur les années ou les décennies sont les signes manifestes d'un changement du climat", répond Patrick Galois.

La douceur devrait persister toute la semaine sur la France, "avec des hauts et des bas", et pour la Saint-Sylvestre, il devrait faire à nouveau "très doux".

"La transition entre 2012 et 2013 va se faire dans la douceur", prévoit Météo France.

* Note RR : Une bonne question dont on connaît la réponse (oui), mais la "SICK" fait tout pour éviter de l'ébruiter et M. Patrick Galois, prévisionniste chez Météo-Consult au service de la "SICK", préfère y répondre de manière alambiquée...

 


Le réchauffement plus rapide que ce qu'on pensait en Antarctique occidental

Voila.fr - 24/12/12 - La couverture de glace de l'Antarctique occidental, dont la fonte contribuerait pour quelque 10% à la hausse globale des océans, se réchauffe deux fois vite que ce qu'on pensait, indique une étude américaine publiée dans la revue Nature Geoscience.

Cette partie de l'Antarctique est l'une des régions se réchauffant le plus rapidement sur Terre, écrivent les chercheurs américains. La hausse de la température y atteint 2,4 degrés depuis 1958, ont-ils calculé après avoir revu et complété des relevés de températures portant sur la période 1957-2011.

Cette hausse est deux fois plus importante que ce qui était estimé et représente trois fois la hausse moyenne à la surface du globe sur la même période, selon l'un des auteurs, David Bromwich, du Byrd Polar Research Center.

"Nos relevés suggèrent que le réchauffement estival continu en Antarctique occidental pourrait perturber l'équilibre de surface de la couverture de glace, ce qui fait que la région pourrait contribuer encore davantage à la hausse globale du niveau des océans", souligne-t-il dans un communiqué.

Les scientifiques estiment actuellement que l'écoulement des glaces vers l'océan est responsable de 10% environ de la hausse globale des mers liée au changement climatique, une menace majeure pour de nombreuses villes côtières dans les décennies à venir.

La couverture glaciaire, énorme masse d'une épaisseur pouvant atteindre 4 kilomètres et couvrant la partie continentale et s'étendant sur la mer, diminue dans cette région plus vite qu'ailleurs en Antarctique.

Les relevés de la station Byrd, établie en 1957 dans le centre de l'Antarctique occidental, étaient incomplets. David Bromwich et des chercheurs provenant de divers instituts de recherche américains ont utilisé différentes sources pour compléter les trous dans les relevés et corrigé des erreurs de calibrage.

"L'Antarctique occidental est une des régions qui changent le plus rapidement sur Terre, mais c'est aussi l'une des moins connues", rappelle M. Bromwich.

 



Carte de vœux adressée par Océane, le 3/1/2013

 

Le cyclone Dumile passe au large des côtes de la Réunion, l'alerte rouge levée

Voila.fr - 3/1/13 - Le cyclone tropical Dumile s'est éloigné de la Réunion jeudi après-midi, après un passage à une centaine de kilomètres de sa côte ouest sans faire de dégâts majeurs mais privant d'électricité quelque 100.000 foyers encore en soirée.

La préfecture de la Réunion, où vivent environ 800.000 personnes, a annoncé la levée de l'alerte rouge vers 20H00 locales (17H00 à Paris) dix heures après son déclenchement, estimant que le confinement de la population n'était plus nécessaire. Les aéroports pourront rouvrir vendredi matin, selon la même source.

"On a vu pire, c'était un petit cyclone", se sont réjouis les Réunionnais, quelques heures après le passage de Dumile à 95 km de la côte ouest à 13H00 locales.

A 19H00 locales (16H00 de Paris), le cyclone se situait à 180 km au sud de cette collectivité française de l'Océan indien et continuait à s'éloigner à la vitesse de 28 km/h.

L'alerte rouge était entrée en vigueur à 10H00 (07H00 à Paris) entraînant l'interdiction pour les habitants de sortir pour "quelque cause que ce soit". Les forces de l'ordre avaient été appelées à verbaliser, l'amende étant de 135 euros.

Contrairement à Gamède, dernier cyclone à avoir frappé la Réunion en 2007, (2 morts, un pont de 550 m détruit), Dumile n'a provoqué aucun décès. 14 personnes dont un pompier ont été légèrement blessées et ont reçu des soins à l'hôpital, a indiqué la préfecture. 300 personnes ont également été accueillies, à titre préventif, dans des centres d'hébergement ouverts par les communes.

Selon les premières constatations, les dégâts aux infrastructures de l'île semblent limités. "Il n'y a pas eu de catastrophes significatives", a souligné le préfet, Jean-Luc Marx. Il faudra attendre quelques jours pour mesurer les dommages causés à l'agriculture, en particulier aux productions maraîchères dont les prix flambent généralement après chaque cyclone. "Il n'y a plus rien comme culture, il faut recommencer à zéro", a dit un élu de Cilaos (hauteur du sud de l'île).

Malmené par des vents ayant soufflé en moyenne à 140-150 km/h et à plus de 170 km/h en rafales, c'est le réseau électrique d'EDF qui a le plus souffert du cyclone. De nombreuses lignes ont rompu, privant de courant 115.000 foyers, principalement dans l'ouest et le sud. Les réparations pourront commencer après la levée de l'alerte rouge, a indiqué EDF.

Suites à des crues, l'eau est devenue impropre à la consommation dans 45.000 foyers et la population a été invitée à la faire bouillir pour la rendre potable.

Le réseau routier a été relativement épargné, selon un premier bilan de la Direction régionale des routes, mais devra être nettoyé sur plusieurs tronçons avant d'être à nouveau praticable, des petits éboulis et des tronçons d'arbres encombrant la chaussée. A Saint-Louis (sud), deux radiers - passages bétonnés permettant aux véhicules de traverser à gué la rivière - ont été emportés par les eaux, sur une route à grande circulation. De nombreux autres radiers ont été submergés par les rivières en crue et demeurent fermés à la circulation. "Ce sera le gros point noir pour les jours à venir", a prévenu le préfet.

"La fin de l'alerte rouge ne signifie pas la fin du phénomène cyclonique", a également mis en garde M. Marx, indiquant que l'île passe dans une "phase de sauvegarde" qui pourra être assortie de l'interdiction de circuler sur certaines routes.

Calfeutrés dans leur maison, de nombreux Réunionnais ont témoigné en direct sur les radios des dégâts causés par le cyclone, la plupart se plaignant surtout des coupures d'eau ou d'électricité.

"Tous mes avocats et mes oranges sont par terre. Ca fait mal au coeur de voir ça", s'est désolé un agriculteur de Ligne Paradis à Saint-Pierre (sud) sur Réunion Première radio, avant de "remercier Dieu d'être à l'abri".

François Hollande a assuré jeudi que "la République (réparerait) autant qu'il sera possible" les dégâts des cyclones qui ont touché La Réunion et la Nouvelle-Calédonie ces derniers jours.

"La République réparera autant qu'il sera possible les dégâts qui auront été produits par ces cyclones", a déclaré le président de la République dans une interview sur France O et les neuf chaînes de télévision ultramarines, adressant des "paroles de compassion, de solidarité" aux sinistrés.

"Je m'engage personnellement à ce que cette mobilisation des moyens de l'Etat soit à la hauteur du courage dont les Réunionnaises et les Réunionnais ont fait preuve en affrontant ce cyclone", a déclaré par ailleurs le ministre de l'Outre-mer Victorin Lurel, dans un communiqué, après l'intervention du chef de l'Etat.


Les événements climatiques extrêmes, nouvelle réalité

par Audrey Garric

 

http://ecologie.blog.lemonde.fr/2012/03/

 

Mardi 27 mars 2012, - Sécheresses intenses, pluies diluviennes, tempêtes tropicales et autres ouragans dévastateurs : les coups durs du climat se sont multipliés et intensifiés au cours de la dernière décennie. C'est ce que conclut une étude publiée dans Nature climate change lundi. Mais au-delà des simples courbes et statistiques, la question qui divise la communauté scientifique réside dans l'enjeu de la responsabilité : variabilité naturelle du climat ou effet du changement climatique d'origine anthropique ? Les auteurs de ce nouveau rapport sont catégoriques : il existe un lien entre les activités humaines et l'intensification des événements climatiques extrêmes.

Pour obtenir ces résultats, Dim Coumou et Stefan Ramstorf, chercheurs à l'institut du climat de l'université allemande de Potsdam, ont étudié les événements climatiques des dix dernières années dépassant de précédents records, à l'aide de 86 articles scientifiques, et les ont comparés à des séries statistiques plus longues grâce à des modèles climatiques. Ils ont analysé tout particulièrement trois types de phénomènes extrêmes :

Les canicules.
En 2003, l'Europe a vécu son été le plus chaud depuis 500 ans (entraînant 70 000 morts), une vague de chaleur sans précédent a embrasé le bush australien en 2009, et en 2010, la Russie a été confrontée à une canicule affectant sa population (11 000 personnes en seraient mortes rien qu'à Moscou) et ses récoltes (baisse de 30 % de la production céréalière en raison de la sécheresse et des incendies, forçant Moscou à interdire les exportations de blé).

Ces chaleurs extrêmes sont de plus en plus fréquentes. Les étés, surtout, comme le montre cette courbe de Gauss de la moyenne climatique entre 1500 et 2002 – avec, en bleu, les années records de fraîcheur estivale, et en rouge, celles de chaleur. Le graphique du bas indique la fréquence décennale des étés extrêmes (définis comme les 5 % les plus chauds de la période entre 1500 et 2002).

Mais ces extrêmes ne concernent pas que les périodes estivales. Aujourd'hui, sur l'ensemble de l'année, le nombre de records atteint par les températures mensuelles sur le globe est trois fois supérieur à celui qui devrait être observé dans un climat stationnaire, comme le montre ce schéma qui établit un ratio entre les records de températures observés et ceux qui auraient été attendus dans une situation "normale" :

Au total, neuf des dix années les plus chaudes enregistrées l'ont été au cours de la dernière décennie — 2010, 2005 et 1998 constituent les trois records de températures moyennes depuis le début des relevés en 1880. Pour les deux chercheurs, un lien existe entre ces canicules et le réchauffement climatique provoqué par l'homme. Leur étude rejoint ici nombre de travaux scientifiques, et notamment ceux du laboratoire de la NASA, le Goddard Institute for Space Studies dirigé par James Hansen, pour lequel la hausse des températures est largement soutenue par l’augmentation des concentrations des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, particulièrement du dioxyde de carbone, produit par les activités humaines (production d'énergie, transports, industrie, etc). La concentration de CO2 dans l'atmosphère, de 285 parties par million en 1880, a ainsi aujourd'hui dépassé les 390 parties par million, soit davantage que le taux maximal "acceptable" de 350 ppm.

Les pluies intenses
La dernière décennie a connu un nombre record de précipitations extrêmes et dévastatrices, telles que les inondations dramatiques au Pakistan en juillet 2010 (20 millions de personnes affectées et au moins 3 000 morts) ou celles dans l'Est de l'Australie en décembre de la même année (l'épisode le plus intense dans le pays depuis 1900, avec 2,5 milliards de dollars de dégâts).

Pour les scientifiques de l'université de Potsdam, ces épisodes de pluies intenses sont également à lier avec le changement climatique, du moins aux Etats-Unis, en Europe et en Australie, où des statistiques de longue durée existent et permettent d'établir des corrélations. Ainsi, les précipitations extrêmes (0,1 % des épisodes de pluie quotidiens) ont augmenté d'un tiers au cours du siècle dernier aux Etats-Unis. Et en Europe, les pluies extrêmes hivernales ont été multipliées par huit depuis 150 ans. Enfin, la quantité de vapeur d'eau dans l'atmosphère a augmenté de 4 % depuis 1970.

Les ouragans
2004 a vu le plus grand nombre de cyclones jamais comptés dans une année, et le doublement des plus puissants d'entre eux. Cette année-là, un cyclone a pour la première fois été enregistré en Atlantique Sud. Et en 2007, c'est la mer d'Arabie qui a été frappée par le plus puissant cyclone jamais observé dans la région, entraînant la plus grave catastrophe naturelle d'Oman.

Au final, les ouragans, cyclones et tempêtes tropicales les plus puissants sont plus nombreux. C'était aussi la conclusion de deux précédentes études publiées en 2005, la première dans Nature, qui montrait que l'énergie totale dissipée par les ouragans de l'Atlantique Nord et du Pacifique Ouest avait augmenté de 70 % depuis 30 ans, et la seconde, dans Science, confirmant que le nombre d'ouragans de catégorie 4 ou 5 a augmenté de 57 % entre 1970 et 2004.

Dans ce domaine, les scientifiques restent toutefois prudents. Ils estiment que si une augmentation du nombre et de l'intensité des ouragans entre 1980 et 2005 a bel et bien été mise à jour, il n'y a pas encore de "preuve certaine" [sic] qu'il s'agisse d'une conséquence du changement climatique d'origine anthropique.

En conclusion, les événements climatiques extrêmes se sont multipliés cette dernière décennie, et si l'on ne peut pas les lier un par un, de manière systématique, au changement climatique, ce dernier est bien responsable de cette tendance générale. "Les phénomènes météorologiques extrêmes peuvent être liés à des oscillations climatiques régionales comme El Niño ou La Niña, concèdent les auteurs. Mais aujourd'hui, ces processus se déroulent dans un contexte de réchauffement climatique. Cela peut transformer un événement extrême en un événement de tous les records. Il est même très vraisemblable que plusieurs des phénomènes extrêmes sans précédents de la dernière décennie n'auraient pas eu lieu sans le réchauffement planétaire d'origine anthropique."

 

Vague de froid en mars 2013 : et si c'était le réchauffement climatique ?

Voila.fr - 28/3/13 - Le printemps est là et, pourtant, une partie de l'Europe et des Etats-Unis brave un froid digne du coeur de l'hiver. Preuve que le changement climatique n'existe pas ? Au contraire, il est à l'origine du phénomène, soupçonnent certains climatologues.

Records de froid en Belgique ou dans l'est de la France, jusqu'à 10.000 têtes de bétail prisonnières de la neige en Irlande du nord, 25 morts en Pologne en mars avec des températures descendues jusqu'à -24°C la nuit...

Pour la quatrième année consécutive, des hivers particulièrement marqués avec de fortes chutes de neige en Europe et en Amérique du nord intriguent des climatologues.

Et leurs soupçons se portent sur la fonte de la banquise arctique en été qui, selon eux, entraînerait de fortes modifications de la circulation atmosphérique dans l'hémisphère nord en hiver.

En 1979, début des mesures satellitaires, la glace couvrait environ 7 millions de km2 d'océan durant l'été. En septembre 2012, ce n'était plus que 3,4 millions de km2 [la moitié !].

"Le lien est de plus en plus clair, je pense, même si la science n'est pas totalement fixée à ce sujet", avance le climatologue Dim Coumou de l'Institut Potsdam pour la recherche sur le climat (PIK), près de Berlin, qui va ainsi dans le sens de plusieurs études publiées ces dernières années.

Pour un autre grand défenseur de cette thèse, le professeur des sciences de la terre et de l'atmosphère de l'Université Cornell (New York) Charles Greene, l'explication est la suivante : moins il y a de banquise arctique pour refléter les rayons du soleil, et plus la mer se réchauffe (et accélère, à son tour, la fonte de la banquise).

A l'automne, la chaleur emmagasinée est graduellement relâchée dans l'atmosphère, augmentant le taux d'humidité et la pression atmosphérique, et réduisant d'autant la différence de température entre l'Arctique et les latitudes plus basses.

Vortex

Cette situation modifie alors le ballet complexe qui se joue entre la mer et l'air, en l'occurrence l'Oscillation arctique et l'Oscillation nord-atlantique qui influencent directement le temps qu'il fait en Amérique du nord et en Europe.

L'un des effets est l'affaiblissement du vortex polaire, ce cyclone permanent situé à proximité du pôle, moins capable de retenir les masses d'air froid et humide en provenance de l'Arctique, qui se déversent ainsi sur des latitudes plus basses.

"On a eu quelques hivers (en Europe) avec des épisodes froids plutôt courts, de 10 à 30 jours, durant lesquels on a constaté ce système de hautes pressions. Cela a été la même chose sur l'Amérique du nord continentale avec des épisodes similaires et assez bizarres de froid, mais plus courts", relève M. Coumou.

Ces hivers vont-ils pour autant devenir monnaie courante ? "Les changements qui s'opèrent sur la banquise augmentent la probabilité que l'air froid arctique s'enfonce plus au sud", assure Charles Greene.

"Mais il est moins évident de prédire quelles régions vont être touchées. On ne sait pas bien encore comment ce phénomène interagit avec d'autres éléments du système climatique, comme el Nino ou la Nina", ajoute-t-il.

Cette théorie ne fait néanmoins pas l'unanimité au sein de la communauté des climatologues.

"On observe le phénomène de réduction de la banquise en Arctique que depuis une quinzaine d'années et c'est un peu court pour conclure formellement" à un lien, argumente David Salas-y-Melia, chercheur en climatologie à Météo France.

Jeff Knight, de l'Office météorologique national britannique, met lui en avant la variabilité naturelle de l'oscillation nord-atlantique qui peut s'étendre sur "des décennies".

"Il n'est pas impossible d'expliquer qu'il y a un lien entre la fonte de la banquise et la circulation atmosphérique", concède-t-il, "mais le jury est encore en train de délibérer sur cette question".


 




© Photo : www.nasa.gov


Le Soleil a fait un «clin d’œil» à l’humanité après l’apocalypse


french.ruvr.ru

3/1/2013

L’Observatoire solaire de la NASA (Solar Dynamics Observatory) vient de publier une photo du Soleil, en la regardant on peut avoir l’impression que l’astre serait en train de faire un clin d’œil à l’humanité, rapporte ce mercredi le quotidien britannique The Daily Mail.


Cette photo a été prise le 22 décembre dernier, au lendemain de la date charnière, annoncée dans le calendrier du peuple Maya comme la fin du monde. L'effet «clin d'œil» du Soleil est créé par trois tâches sur l’astre qui se sont formées à la suite de l’activité magnétique.
Grâce à ces images, les scientifiques pourront en apprendre davantage sur les processus qui se produisent à la surface de l’étoile la plus proche de la Terre.

 

 

 

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