6. Roger Ripert (France)



21/12/9

 

6. 1. Mon choix d'une Conférence

 

Environ 3 H ? (Réveil à 5 H. après m'être rendormi).

A l'intérieur d'une petite pièce, genre salon.
Un inconnu pose sur une table basse deux grands plateaux remplis de fruits divers.
Attiré par les poires à la forme allongée (de type Conférence), «Je vais prendre une poire», lui dis-je.

Commentaires

J'ai bien pratiqué l'incubation onirique pour cette 1ère nuit du Rêve planétaire, mais j'avais sans doute du sommeil à récupérer et ça n'a pas vraiment marché.

La Conférence est un cultivar de poire d'hiver qui doit son nom au fait qu'elle remporta le premier prix à la conférence internationale de la poire à Londres, en 1885 (source Wikipedia).

Cette "Conférence" m'évoque celle qui vient de se tenir à Copenhague sur le réchauffement/cauchemar climatique.

 


22/12/9

6.2.1 Vacances au bord de l'océan

 

23 H 40 - Une longue et agréable séquence de ce qui ressemble à des vacances au bord de l'océan.
Au départ, je suis en compagnie de Susanna, mon épouse, et nous faisons les courses dans un supermarché pour équiper notre lieu de séjour, je crois.
Je ne me souviens pas d'avoir grand-chose dans notre caddy mais la sortie à la caisse me paraît plutôt bizarre car nous devons passer d'une partie du magasin à une autre et je dois simplement donner mon ticket pour sortir sans avoir à payer !
A la sortie, justement, le tapis de caisse est encombré d'un tas de prospectus, comme des listes de candidats de différents partis, listes que j'essaie de ranger pour faire un peu de place en veillant à ne pas les mélanger.
La caisse passée, mais toujours dans le magasin, j'en viens à parler d'une station marine expérimentale (sur et sous la mer) qui connaît des problèmes de piraterie du fait de son isolement. «Ils ne peuvent pas appeler les gendarmes !», dis-je. Nous empruntons alors un escalator, avec une amie à moi qui nous a rejoint (je pense à Annick Tvermoes et Océane) et je poursuis la conversation. J'évoque le bon souvenir de nos excursions à Tahiti, dans les îles, pour 60 ou 70 euros seulement !
Puis nous nous retrouvons à l'extérieur, toujours avec mon épouse et cette amie. Nous traversons une grande place. Il fait beau. Je jette un coup d'oeil sur mes jambes bien bronzées. Mon amie, comme si elle me demandait de la porter, vient alors se coller derrière moi, désireuse, j'imagine, de marquer affectueusement nos retrouvailles. Mais je vois que mon épouse est loin devant et que nous devons accélérer le pas pour la rejoindre...

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Ce rêve m'évoque notre agréable séjour à l'Ile de la Réunion, fin 2005, sur l'invitation d'Océane, justement, séjour à l'occasion duquel j'ai donné une conférence et animé un séminaire sur les rêves.
Mon amie Annick Tvermoes, décédée, était psychologue-enseignante à l'Université Lyon II et onirologue.
Par rapport au thème d'incubation, cette séquence onirique semble bien marquer un "temps de rêve" et d'évasion, surtout après une semaine très hivernale (froid et neige) qui nous a figé dans notre maison morvandelle.
Tahiti et la Polynésie (les îles Samoa, en particulier - Voir ci-dessous), pas très éloignés de l'Australie (la grande île), tout comme la Réunion, demeurent pour moi des lieux de rêve.

Mais avec le réchauffement climatique, ces coins de paradis risquent fort de disparaître comme le montre l'exemple des îles Tuvalu (confère la virulente manifestation de ce minuscule état polynésien lors du sommet de Copenhague 2009).

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Les Samoa Occidentales

Le chanteur Antoine aux Samoa

Les îles Samoa comportent deux groupes, l'un sous administration américaine, avec le port de Pago- Pago, l'autre, jadis sous domination allemande, et qui porte aujourd'hui le nom de Samoa Occidentales.
Pago-Pago, j'y ai fait escale quelques jours, il y a longtemps, sous une pluie terrifiante, dans un mouillage balayé par la tempête et empuanti par la présence de deux conserveries de poissons (le reste de l'île, cependant doit certainement être superbe).

Les Samoa Occidentales, par contre, me sont apparues, radieuses, aussi belles que le jour où R. L. Stevenson, l'auteur de «L'île au Trésor» (1) a choisi d'en faire la résidence de ses dernières années de vie. Longtemps disputées entre diverses puissances internationales, les Samoa Occidentales ont su garder leur authenticité; un des spectacles les plus impressionnants est le salut aux couleurs, chaque matin dans le port d'Apia, les militaires fort virils vêtus d'un amusant tailleur à jupe droite, version anglaise du paréo polynésien.

C'est aux Samoa aussi que j'ai vu s'égrener, au long des magnifiques plages de la côte sud, un nombre infini de petites cases à louer pour une bouchée de pain, cases sur pilotis plantés dans le sable, couvertes de palmes tressées et ouvertes à tous les vents, suivant la tradition samoane, de simples stores de lames de bois étant déroulés pour se protéger lors d'une averse de pluie volantà l'horizontale; et puis le soleil revient vite, on roule le store, et l'on est de nouveau le roi du monde, dans son minuscule château de palmes et de troncs de cocotier, au bord d'une mer étincelante semée de coraux multicolores...

(1) A noter que les ouvrages de Robert-Louis Stevenson ont été largement tirés de ses propres rêves, comme il l'explique dans le chapitre sur les rêves (pp. 15-42) de son livre, Olala des montagnes et autres contes noirs, Mercure de France, Paris, 1975.

 


22/12/9

6.2.2 Je suis un homme du peuple !

 

5 h - Diverses bribes oniriques dont je garde un mauvais rappel (réveil trop lent).

S1 - A l'intérieur, dans une sorte de "salon ou l'on cause", il est question d'un jeu qui m'est inconnu et dont je ne comprends pas le fonctionnement. Il s'agit d'un ensemble de petits cônes (disons 4 ou 5) qui me font penser à des cônes d'encens.

Quelqu'un lance alors une phrase énigmatique faite d'un assemblage savant de références à l'histoire de la noblesse... Je n'y comprends rien non plus car, comme je le déclare : "Je n'appartiens pas à la noblesse, moi, je suis un homme du peuple !"

Ensuite, je me retrouve dans une vaste pièce remplie de monde (des invités, j'imagine) qui est censée être la nôtre. Des meubles à caractère ancien (du 18 ème ?) viennent d'y être installés, de même qu'un lustre métallique bizarre, tout en longueur, et posé trop bas au centre de la pièce. M'adressant à un invité, je lui dis qu'il ne faut plus ajouter de meubles au risque d'alourdir la pièce par un encombrement de l'espace central encore bien dégagé (en substance).

S2 - Une jeune femme me prend longuement en photo, en gros plan avec un gros appareil. Je m'efforce de garder le sourire...

S3 - Au jardin. Il fait beau. Arrivée chez nos nouveaux voisins d'un groupe de personnes avec pas mal d'enfants. Une partie d 'entre eux pénètrent dans notre jardin, sans autorisation, et viennent y couper des fleurs, des roses notamment. Pas très content, je me sens envahi.

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La dernière séquence m'évoque le conflit de voisinage avec nos nouveaux voisins, plutôt envahissants et très désagréables. J'ai dû faire appel à un géomètre pour effectuer le bornage de notre garage. Le bornage à l'amiable et à mes frais a été effectué lundi matin, en présence du maire et de ma cousine.

 


23/12/9

6.3 Voyage au Pakistan ?

 

3 H - A l'étranger, avec Susanna. Il fait beau. Je pense être au Pakistan, mais les gens dans la rue sont habillés à l'européenne. Je m'interroge, mais je ne parviens pas à trouver où je suis vraiment [en état de rêve, en fait !].

Nous voyageons en tramway, je crois. Apercevant une vitrine avec des objets artisanaux, je dis à Susanna que nous allons trouver ici de beaux objets-souvenirs... Comme le tram s'arrête, je vais pour descendre en suivant la personne qui nous accompagnait mais, comme on me le dit, nous ne sommes pas encore arrivés au centre ville, là où nous voulons nous rendre.

Plus tard, nous nous retrouvons dans une sorte de jardin/parc où nous marquons une pause.
Je vais chercher une chaise métallique pour m'asseoir à l'écart avec mes compagnons de route. Mais nous sommes bientôt rejoints par un tas de gens et je me demande bien pourquoi (cela me rappelle mes anciens voyages en Orient) ? Je décide alors de partir seul, un bâton à la main, vêtu d'un tee-shirt jaune...

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Lors de mon dernier voyage en Inde, en pélerinage au temple tantrique de Kamakhya, près de Gauhati (Assam), mon avion au retour a fait escale à Dacca (Bangladesh ou Pakistan oriental), où, par suite d'une manifestation étudiante, je me suis retrouvé bloqué. L'occasion de faire un petit tour en ville pour y acheter quelques beaux objets artisanaux et me faire soigner une dent !

 

kamakhya

Temple de Kamakhya

 


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