I - LES RÊVES POLITIQUES DE ROGER RIPERT

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1. Un bon ministre de l'intérieur

2. On va tout inverser !

3. La démocratie est un leurre !

4. Oui, la Paix est possible !

5. Des écus, mon oeil, des écureuils !

6. Je regarde le poste mais pas la télé !

7. Carence du pouvoir populaire

8. Se fier aux rêves

9. Barka

10. Pollution climatique catastrophique !

11. Fin de l'ère industrielle au XXIème siècle

12. La Terre est perdue !

13. A quoi sert le rêve ?

14. 2008 : l'année du krach financier

15. Une pilule pour dormir, rêver et faire la paix (en soi)

16. Le Parti écologiste, premier parti d'opposition

1 22/09//01 Politique Un bon ministre de l'intérieur

S2 -6H - Attablé avec beaucoup de convives, je déclare que je ferai un bon ministre de l'intérieur. Je parle alors de ma candidature aux élections régionales avec Alain Lipietz vis-à-vis duquel j'exprime ma critique...

Commentaires
Effectivement, j'ai été candidat aux élections régionales dans le canton de Saint-Denis, sur la liste des Verts conduite par Alain Lipietz et animée par Jean-Luc Benhamias. J'étais en 5ème position sur la liste et responsable des finances de notre campagne.
Par la suite, j'ai été élu en tant qu'écologiste indépendant au conseil municipal à l'Ile Saint-Denis où je demeurais alors.
Jean-Luc Benhamias, lui, a été le porte-parole des Verts pendant un temps. Alain Lipietz a été le candidat des Verts aux prochaines élections présidentielles, avant d'être écarté au profit de Noël Mamère.
J'aurais sans doute pu faire carrière en politique mais j'ai préféré continuer à m'investir dans le domaine du rêve et sa dimension sociale, trop négligée à mon sens. Le "ministère de l'intérieur" fait sans doute référence au monde intérieur du rêve, domaine essentiel de mon intervention politique actuelle.
J'ai quitté les Verts à la suite du changement de position prise par ce parti : le choix d'un camp (celui de la gauche) et donc le rejet de l'ancienne position du "ni-ni" (ni droite-ni gauche) défendue par Antoine Waechter.
Il me semble, en effet, qu'un parti se disant écologiste ne peut-être uniquement de droite ou de gauche mais de droite ET/OU de gauche (à l'instar de nos hémisphères cérébraux et de nos états de concience, par exemple).
C'est la position que je défends à présent, celle du "ET/OU", une position alternative qui rejoint celle des Organisations Non Gouvernementales, telle que Greenpeace.

 

2 24/10//01 Politique On va tout inverser !

5 H 30 - "On va tout inverser !", dis-je à une femme inconnue qui m'accompagne dans la rue. "Nous avons en chacun de nous des pensées négatives et des pensées positives (du négatif et du positif). Nous projetons à l'extérieur (sur les autres) le négatif et sur nous-mêmes, le positif" [Je pense alors à l'ego et à l'autre ego, l'alter ego, trop souvent oublié]. Et j'ajoute : "Ce qui fait qu'à l'extérieur, avec les autres, circuleront de bonnes vibrations... Et à l'intérieur, il nous appartiendra de résoudre nos propres problèmes...

Contexte et commentaires :

Préoccupé la veille au soir par le prochain Rêve planétaire, j'ai modifié le page d'accueil du site Oniros en mettant un lien sur les Rêves planétaires. Le contenu total de mon rêve est "brut de décoffrage", si je puis dire. L'important pour moi, dans ce rêve, n'est pas le contenu extérieur (l'arrière-plan) mais le contenu intérieur où se focalisent mes pensées : ce que je déclare (le premier plan). Le reste est resté dans l'ombre. Tout ce que je peux dire, c'est que je confie mes pensées à une femme...
L'inversion en question serait bien, dans mon esprit alors en train de rêver, la projection sur notre alter ego (l'autre, les autres) du positif, et sur nous-même, notre ego, du négatif. L'essentiel dans mon rêve est bien une réflexion philosophique sur nos 2 egos, nos 2 univers (intérieur et extérieur) et le phénomène de projection lié à leur interaction. Hum, hum... J'ai conscience que cela paraît très intellectuel, mais dans le contexte actuel dramatique de soi-disante lutte du "bien" contre le "mal", il me semble que cela peut avoir un sens.
Je fais référence aux déclarations des Américains (Bush, en particulier) dans leur lutte contre les talibans/islamistes, c'est parce que je ne crois pas à ces fausses notions et à leur antagonisme... Mon point de vue est taoïste en la matière : union et transcendance du yin et du yang.
La femme qui m'accompagne dans mon rêve m'est totalement inconnue. C'est une présence féminine apparemment à mon écoute. Mes pensées sont focalisées sur ma déclaration et non sur cette accompagnatrice.
L'alter ego dans mon rêve : il s'agit bien de l'autre (des autres).
Dans mon rêve, le positif correspond aux "bonnes vibrations" et le négatif aux mauvaises, liées aux problèmes que nous connaissons. Je crois vraiment à ce que je déclare et je suis même enflammé par ma nouvelle idée pour changer la situation : tout inverser !

A noter que ce rêve a fait l'objet d'une analyse par les projections personnelles lors de la 50ème Roue du Rêve

 


3 16/11/01 Politique La démocratie est un leurre !

4H05 - Je déclare : "La démocratie est un leurre !" Et je précise : "la démocratie à l'occidentale", faisant référence aux Amérindiens, puis aux Aborigènes australiens, comme modèle de société.

Plus tard, je saisis le "chilom" noir, très grand (30 à 40 cm), avec un signe à la base, et fume quelques bouffées. Je le passe alors sur ma droite avec précaution (le chilom tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre). Nous sommes assis par terre en cercle.

Autres scènes. L'une avec un guitariste amateur en train de jouer, que j'observe attentivement. L'autre où je me retrouve allongé sur un lit avec une femme. Ce qui n'est pas désagréable...

 

4 13/12/01 Politique Oui, la Paix est possible !

3H15 - Le rêve se déroule en deux scènes/tableaux.

Dans la première, je suis attablé avec un petit nombre de convives (une dizaine environ) composé d'hommes politiques de droite, essentiellement. Faisant explicitement référence à l'horreur du conflit israelo-palestinien (verbatim), je me lance alors vaillamment dans un discours antimilitariste mettant la France en accusation et Chirac en particulier. S'ensuit un échange verbal, dont j'ai malheureusement oublié le détail, avec des réactions argumentées que je qualifierais de tièdes, mitigées et emberlificotées. L'un des convives sur ma gauche parle du cancer qui serait engendré et j'ai moi-même à l'esprit l'objection de conscience...

La scène se transpose alors à une autre tablée, composée cette fois de gens du peuple, plus nombreux (une vingtaine environ). J'occupe à cette table la même position relative. J'aborde sans ambages la question de la paix au Proche-Orient. «Savez-vous pourquoi la paix n'existe pas ?» « Simplement, parce que l'idée même de la paix n'est pas encore présente à l'esprit» dis-je. Et j'ajoute, de manière risquée : « Je vais vous en faire la démonstration !» Je me dresse alors face à mon vis-à-vis, un juif apparemment, qui en fait de même, et par empathie nous parvenons à nous comprendre ! Puis nous nous retrouvons hors de table pour nous donner une longue accolade empreinte de fraternité. J'écoute ensuite un autre convive qui fait allusion à sa propre expérience d'amitié judéo-arabe...

Contexte de veille et commentaires

Contexte de veille
La veille au soir j'avais décidé d'induire un rappel de rêve afin d'y trouver quelque orientation pour solutionner les nombreuses difficultés auxquelles je dois faire face en ce moment. L'induction a bien fonctionné. Hier soir, après une journée de galère informatique, j'ai finalement réussi, comme par miracle, à remettre en route l'imprimante ! Ce qui m'a permis d'imprimer sur papier la présentation du Rêve planétaire 2001 que je vais donc pouvoire adresser aux onirophiles qui n'ont pas accès au Réseau, Thaïssa en particulier.
Hier soir encore, j'ai reçu un long coup de fil de mon amie hongroise, Breeze, qui a longuement insisté pour que je continue à travailler sur son rêve. Le différent entre nous tient à l'interrelation entre l'ego et l'alter ego. Une interrelation fondamentale pour moi et secondaire pour elle. Je me tiens au courant des informations générales par le Réseau (les dépêches d'agence relayées par Yahoo) et la radio (Europe n° 1 et l'AFP audio). Je ne regarde pas la télé, bien que je dispose d'une antenne parabolique me permettant de capter de nombreuses chaînes étrangères. Trop d'images et trop de manipulations, à mon goût. Deux nouvelles ont retenu mon attention : "Nouvel engrenage de la violence au Proche-Orient", comme le titre ce matin une dépêche de l'agence Reuters reprise sur le site Yahoo. Et le discours d'un homme politique de droite à la radio demandant que l'engagement de la France dans le conflit afghan, décidé en conseil restreint par Jospin et Chirac, fasse l'objet d'un débat parlementaire...

Commentaires
Je trouve ce rêve de très bon augure pour le Rêve planétaire 2001 : il souligne à mon sens la primauté de l'esprit sur la matière.

Note : la transcription du rêve est aussi fidèle que possible même si, bien sûr, elle n'évite pas les petites déformations liées au passage à l'écrit et à la remémoration.

5 13/01/02 Politique Des écus, mon oeil, des écureuils !

S1 - 1H50 - A l'extérieur. On me donne des écus et je les redonne à quelqu'un, non sans avoir envie de les garder car ce sont de belles pièces en argent, de grandes pièces, certaines de quatre centimètres environ : de la belle monnaie sonnante et trébuchante comme on disait autrefois. Leur forme n'est pas ronde mais hexagonale, je crois.
Dans la pénombre, quelqu'un fait alors un bras d'honneur en déclarant : «Des écus, mon oeil, des écureuils !»

Commentaires

C'est bien le début de l'introduction concrète de l'euro, cette nouvelle monnaie européenne à laquelle renvoie les écus du rêve (le nom d'écu ayant d'ailleurs été effectivementé envisagé pour la monnaie européenne).
Le bras d'honneur de l'inconnu se rapporte sans doute dans mon esprit à l'euro, des "peanuts" bons pour les écureuils !
Une monnaie qui ne vaut pas grand-chose en fait comme le montre concrètement les pièces de bas étage qui ont été mises en circulation. Ce qui augure mal de la construction européenne !

 

6 13/01/02 Politique Je regarde le poste mais pas la télé !

S2 - 1H50 - A l'intérieur. A propos de la télévision, je déclare : «Je ne regarde pas la télévision, même si j'ai un poste superbe. Je regarde le poste de télévision !»

Commentaires

En effet, je ne regarde pratiquement plus la télévision, préférant écouter la radio libre locale : Flotteurs FM, 91 Mhz, qui émet à Clamecy. Les raisons ? Trop d'images qui défilent sur un écran sans aucun moyen de pouvoir les contrôler et/ou interagir, trop de pub commerciale, trop de propagande et de censure politique, etc.
Ne vaut-il pas mieux regarder avec plus d'attention l'écran intérieur de nos rêves ?

 

7 13/01/02 Politique Carence du pouvoir populaire

S3 - 1H50 - A l'intérieur. J'en viens à déclarer à mes interlocuteurs : «J'ai fait de super rêves (je ne pouvais faire mieux !) que j'ai partagés mais ça n'a intéressé personne, à cause sans doute de leur dimension sociale, ce dont j'ai été très dèçu.
Cherchant une explication plus approfondie à ce désintérêt, j'en viens à parler de la carence du pouvoir populaire : «Il n'y a que le «cabinet du ministre« qui fonctionne, là où se prennent les décisions.

Commentaires

En effet, si l'on prend l'exemple de la guerre en Afghanistan, les représentants du peuple au Parlement n'ont toujours pas été consultés alors que l'on sait maintenant que la France est directement impliquée dans cette guerre !
Au sujet du partage de mes rêves, j'ai effectivement été très déçu de constater que mon rêve «Oui, la Paix est possible !» que j'ai partagé sur la mailing liste" onirama" n'ait suscité aucune réaction...

 

8 31/10/02 Politique Se fier à ses rêves

4 H 05 - Je me retrouve au sein d'un groupe important de personnes lorsque quelqu'un, à la manière d'un journaliste, me pose à distance une question au sujet des croyances.
"Croire à ses rêves ? Oui, dis-je, se fier à ses rêves, avoir confiance en eux, les suivre. Ils montrent le chemin..." Et j'ajoute, après une courte pause, "... pour l'humanité."

 

9 31/08/05 Politique Barka

4 H 05 - S2 - Avant la dernière séquence.
La scène se passe à l'extérieur. Je marche en compagnie de petits groupes de personnes quand l'une d'entre elles menace de me planter une dague dans le dos. Je ne sais comment prendre son geste...

Changement de scène. Je me retrouve face à un étrange personnage, au faciès d'un film de science-fiction. J'observe avec attention son visage tatoué, son oeil droit en particulier, comme absent, enfoncé dans l'orbite, souligné par un motif spiralé en couleurs. "Tu connais Barka ?" me demande-t-il. "Ce nom me dit quelque chose", dis-je, hésitant. J'ai dû le rencontrer lors de mes voyages..." Il sort alors un petit poignard et me le plante dans l'épaule gauche. Comprenant que le personnage incarne la violence, je réagis moi-même brutalement. "Tu ne connais que la violence, hein", lui dis-je. Et je le saisis au niveau du col, le pousse en avant et l'entraîne du côté des toilettes (j'imagine), essayant de faire germer en lui l'idée de la non-violence. Perdant l'apparence du personnage de science-fiction, il prend alors une dimension humaine. Puis j'essaie de le transformer en allié en jouant avec lui... Il est dès lors un très jeune enfant et nous commençons effectivement à jouer ensemble...

Commentaires

Le nom de Barka me fait penser à la baraka (la chance : "bénédiction", en arabe).
La veille du rêve, j'ai été invité avec mon fils et une copine chez des amis habitant un village voisin. Abordée lors du repas, la question politico-religieuse a donné lieu à des échanges houleux. Le discours anti-arabe tenu par ces amis m'a amené à régir vigoureusement contre toutes les religions monothéistes et à faire l'apologie du rêve...

10 31/08/05 Politique Pollution climatique catastrophique !

1 H 15 - A la tombée de la nuit, je me retrouve à patauger dans un terrain boueux et accidenté, tout près d'une habitation que je connais et dont l'aspect est désastreux.
Jetant un coup d'oeil à la salle en contrebas, je vois qu'il y a des occupants; ce à quoi je ne m'attendais pas, pensant la maison abandonnée, vu son état. En avançant, je rencontre des gens, demeurant là aussi, dont une personne que je connais. Ils n'ont pas l'air d'être dérangés par la situation, ce qui m'étonne.
Accompagnant le groupe, je prends à parti l'un des habitants au sujet de la situation. Voici en substance ce que je lui dis (mon début de discours est oublié) :
"Cela m'énerve (verbatim) que le gens ne soient pas plus conscients de la pollution climatique catastrophique. Si vous étiez au chevet d'une personne gravement malade, vous tenteriez sans doute quelque chose pour la sauver..." Et j'ajoute, pour conclure : "Je garde espoir qu'il y aura une réaction de quelque nature".

D'autres séquences avant et un autre rêve par la suite.

Le contexte

- Petit accrochage avec mon épouse la veille au soir. Me reprochant de ne pas avoir mis des chaussons pour entrer dans la salle à manger (nous sommes à la campagne ;-), je lui ai rétorqué qu'il fallait aller à l'essentiel : "L'important ce ne sont pas quelques grains de poussière mais le réchauffement climatique." Madame n'a pas apprécié cette réponse, apparemment !
- Mise à jour du site Oniros (Alternative, ecologie, effet de serre) au sujet de la fonte du permafrost sibérien et de des glaciers au Groenland.
- Les nouvelles au sujet du cyclone Katrina (l'un des plus terribles depuis un siècle, selon un titre de "L'Yonne républicaine", ce matin). Sans parler de la sècheresse, des incendies et des inondations qui sévissent en Europe.
Ici, en Bourgogne, le sol est archisec et l'arrosage ne sert pratiquement plus à rien !

Mes commentaires

On est dans la merde jusqu'au cou mais il y a quand même un infime espoir de s'en sortir (si vous le voulez bien)...

 

11 29/01/06 Politique Fin de l'ère industrielle au XXIème siècle !

CMS - 1 H 50 - Dans une assemblée, à l'intérieur, je fais une déclaration qui revêt un certain caractère solennel au sujet de ce qui nous attend au XXIème siècle.
Nous nous dirigeons vers la disparition des robots (des machines, du machinisme) au profit de l'évolution (du développement) de l'être humain, de l'Humain.
J'en explique la raison : le machinisme de l'ère industrielle va de pair avec un réchauffement climatique menant à une catastrophe écologique.
Un peu plus tard, à l'extérieur, en présence de quelques compagnons, je poursuis mon discours en ajoutant : "On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre !"

Contexte et commentaires

Au réveil, je suis "sonné" par ce rêve à caractère prémonitoire/prophétique.
Mes paroles exactes on été oubliées.
Le développement de l'être humain se rapporte dans mon esprit à celui de notre conscience.

Voir à ce sujet le Rêve planétaire 1990 :
- La survie de l'humanité dépend de la sauvegarde de notre planète...
- sauvegarde qui passe par la mise en oeuvre urgente et prioritaire d'une politique écologique à l'échelle planétaire...
- politique écologique qui va de pair avec l'intégration des Terriens...
- intégration qui passe par le respect des valeurs humaines et de la diversité...
respect qui passe par la communication, le partage des richesses et le désarmement.
- tout cela implique la prédominance de l'homme sur la machine...
- présupposant l'émergence d'une conscience élargie.

 

12 30/04/07 Politique La Terre est perdue !

CMS - 5 H

Je me retrouve à l'intérieur d'un temple à caractère bouddhiste, occupé à ranger soigneusement un petit autel personnel dans un espace que je me suis approprié. Je me demande si j'en ai le droit, mais un officiant vient m'apporter son aide, ce qui me rassure.
Puis je quitte cet espace personnel pour me rendre dans une autre partie de ce vaste temple.
Un autre officiant fait une remarque au sujet du temps : "On aurait jamais pu prévoir qu'il ferait aussi chaud !" Faite au sujet de travaux d'ouverture d'une porte, je crois, cette remarque m'interpelle et je réagis.
Je vais pour dire à l'officiant que je suis un Rêveur et lui parler du réchauffement climatique mais, finalement, non sans difficulté à m'exprimer, je lui dis simplement : "La Terre est perdue !"

Contexte de veille

En soirée, j'ai observé un très bel arc-en-ciel qui a duré plus de cinq minutes.
Il a fait très beau et chaud, ici, en Bourgogne, en cette fin d'avril 2007, avant le mauvais temps exceptionnel que nous avons connu durant les mois de mai, juin et juillet.

 

13 5/07/07 Politique A quoi sert le rêve ?

CMS - 4 H 30

Une personne me pose une question : "A quoi sert le rêve ?"

"Le rêve sert à la prise de conscience, à la prise de conscience universelle", dis-je, en réponse.

J'ajoute, en pensant à la situation actuelle : "Si nous arrivons à nous en sortir (de la catastrophe planétaire) ! Le rêve pouvant nous y aider...".

Puis je parle du rêve en général. Le rêve est une période d'activité intense (je vais au tableau pour y dessiner un petit tracé EEG), plus intense qu'à l'état de veille, bien souvent, où il ne se passe pas grand chose et où nous nous ennuyons. En rêve (la vraie vie ?), nous sommes très investis dans notre activité et nous y croyons...

Contexte et commentaires personnels

A l'état de veille, j'avais pensé incuber un rêve pour marquer la centième Roue Du Rêve (RDR) et le soumettre aux abonnés de la liste "onireves".
Comme aurait dit notre ami Léon (d'Hervey), dit le Lion, "penser à une chose , c'est y rêver".
Il s'agit donc d'un rêve incubé inconsciemment, daté du 5 juillet 2007.

Dans ce rêve, je me sens à l'aise et "lucide" (sans l'être explicitement). Mon discours est cohérent.
La veille, avec mon épouse, nous avons été à Auxerre pour y rencontrer notre banquière au Crédit Mutuel.
En fait, lui demander un prêt pour la poursuite des travaux d'aménagement du local de l'association Oniros (9 000 € sur 5 ans). Elle a visité le site Oniros en faisant remarquer la tenue prochaine de l'AG...

Question situation planétaire et effet de serre : le temps en France ne s'arrange pas vraiment. Pas plus de 12° ce matin (il a neigé hier dans les Alpes au-dessus de 2000 mètres) et, par contre, de sérieux incendies dans le sud-est !

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Autres commentaires

Carole Normand

C'est spécial cette question à quoi sert le rêve de la part d'un personnage onirique (Lol) !
Voulait-il savoir ce qu'il venait faire dans ton rêve ? À quoi sert son existence ?

J'espère que tu auras de bonnes nouvelles des démarches bancaires pour la poursuite du projet.
Des démarches ennuyeuses à faire, beaucoup moins plaisantes que de rêver et de donner une petite conférence à un personnage onirique.

Si ton rêve est en relation avec cette activité vigile, peut-être voulais-tu trouver des arguments pour étoffer la présentation de l'utilité de ton projet.

Parlant de prise de conscience, pour sensibiliser la planète aux risques liés au réchauffement climatique :

Live Earth
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2007/07/06/005-live_earth_washington.shtml

Live Earth
site officiel
http://www.liveearth.org/international/home_fr.html

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Pierre Belda

Ce rêve traduit une impatience et une insatisfaction. Les choses ne vont pas assez vite dans ma vie éveillée, ceci pour les travaux du local associatif aussi bien que dans pour la planète Terre.
Dans le bon sens, dans mon sens bien sûr.
Je dis ceci, non pour rejeter les choix faits, très louables au demeurant.
Cependant la réflexion doit se situer au delà de l'apparence.
Ce rêve exprime un désir fort, insatisfait, qui fonde ma personnalité. Il est évident alors que je dois réfléchir à cette personnalité, c'est sensiblement la signification la plus intéressante du rêve.
Rien ne reste jamais identique, ni mon corps, ni mon esprit. Tout change. Si tout se fait en moi dans ce sens, j'obéis au naturel de cette planète.

Je bouillonne d'une forte intensité intérieure, mais la déception est au rendez-vous : rien ne suit, rien ne vient dans la réalité installer ce qui me semble devoir servir la cause altruiste universelle.
Peut être que mon être intérieur me dit que je dois simplement adapter mon désir à la réalité.
Je dois le chevaucher, en devenir le maître. Je dois le doser, de telle manière qu'il s'exerce possiblement (action et plaisir) en cohabitant, en s'adaptant à une réalité au sein de laquelle je pourrais évoluer, exister sans me rejeter, mon désir mutant en quelque sorte, mais ne disparaissant jamais.

 

14 17/03/08 Politique 2008 : l'année du krach financier

CMS - 4 H 40

4 H 40 - «Cette année sera l'année de la chute du dollar et du krach financier», dis-je. «Il y a déjà eu une alerte l'année passée.»
M'adressant à un petit groupe de personnes, j'évoque au départ la vente par la Russie de son pétrole en roubles, puis je parle de la pieuvre américaine avec ses tentacules, coupés un à un.
En réponse à mon intervention, quelqu'un dit bien aimer le franc suisse. Je pense à la stabilité qu'il symbolise et aux pièces d'or...

Avant
Une autre séquence au sujet d'un petit sac à dos contenant un objet précieux en bois qui m'est destiné. De la forme d'une flûte, il s'agit d'un objet gravé et décoré, d'aspect ancien et sacré. Je pense qu'il appartenait à mon ami Matthieu, peut-être décédé. Je suis fier d'en être le dépositaire.

Contexte et associations
La veille, en lisant les informations sur le site Alter info, mon attention avait été attirée par un article, justement au sujet de la vente par la Russie de son pétrole en roubles (voir ci-dessous). Ce rêve me semble prémonitoire.

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LA RUSSIE A TRANQUILEMENT COMMENCÉ A VENDRE SON PÉTROLE EN ROUBLES

[New York Times - 27 février, 2008 - Trad. Grégoire Seither]



Les Américains n'avaient pas le coeur à la fête quand le prix du baril de pétrole s'est installé au-dessus des 100 dollars la semaine dernière.
Mais il peuvent au moins se réjouir d'une chose : le prix du pétrole est pour l'instant encore calculé en dollars, c'est d'ailleurs pour cela qu'on a remarqué son passage à trois chiffres.
Mais pendant ce temps, la Russie, pays au deuxième rang mondial des exportations de pétrole après l'Arabie Saoudite, a tranquillement mis en place la transition de son négoce de pétrole Russian Ural Blend, principale exportation du pays, depuis le dollar vers le rouble. Cette transition est progressive et les experts dans ce secteur prédisent un changement lent, si changement il devait y avoir.
L'initiative russe a démarré modestement ce mois ci, essentiellement sur le marché domestique.
Néanmoins, la tentative d'éliminer le dollar des ventes de pétrole russe est une autre initiative illustrant l'attitude défiante et ambitieuse du Kremlin, qui utilise déjà sa richesse énergétique pour affirmer son influence en Europe orientale et dans les anciens pays du bloc soviétique.
“Ils ont vraiment l'intention de le faire,” explique Yaroslav Lissovolik, économiste en chef à la branche de Moscou de la Deutsche Bank. “C'est une de leurs premières priorités.”
Le négoce pétrolier se fait presque toujours en dollars. Ainsi, quand le pétrole du Moyen-Orient est vendu en Asie, par exemple, le prix est défini en dollars.
De la même manière, les contrats pétroliers et gaziers russes avec l'Europe occidentale et avec les anciens pays du bloc soviétique sont libellés en dollars. Gazprom, qui détient le monopole de l'exploitation gazière, a ainsi fixé le prix du mètre cube à 0,179 dollars pour 2008. Pour l'instant Gazprom n'a pas indiqué s'ils comptaient changer la monnaie dans laquelle ils définissent leur prix et abandonner le dollar.
Le résultat de cette hégémonie du dollar dans les échanges énergétiques est que les entreprises et pays qui achètent des produits pétroliers sont encouragés à se doter de réserves financières libellées en dollars, afin de pouvoir payer leurs achats. Cette demande entretenue pour le dollar a pour conséquence de soutenir le billet vert et de permettre aux États-Unis de financer sa croissance et son déficit commercial.
La Russie veut mettre fin à cette hégémonie, au moins en ce qui concerne ses clients, afin de donner de l'importance au rouble, une nouvelle source de fierté nationale depuis que la monnaie russe a gagné 30 % vis à vis du dollar suite au boom pétrolier en cours.
Dans son discours de politique économique du mois dernier, Dimitri A. Medvedev, Premier-Ministre adjoint et probable futur président de Russie en remplacement de Vladimir V. Poutine, a déclaré que la Russie devait se saisir des occasion crées par le dollar faible. (…)
D'autres pays exportateurs de pétrole rechignent également devant le fait de devoir commercer avec un dollar faible.
Depuis 2005, l'Iran, quatrième pays exportateur de pétrole, a tenté de créer une bourse aux matières premières utilisant des monnaies autres que le dollar. L'ambassadeur iranien en Russie a déclaré que son pays pourrait peut-être choisir d'utiliser des roubles pour ses échanges, afin de se libérer de “l'esclavage du dollar”.
Mais certains économistes ne croient pas à ce projet, estimant que la nature exotique de ces contrats libellés en roubles ne leur permettra pas de se maintenir sur un marché global libellé en dollars.
Selon Vitaly Y. Yermakov, directeur de recherche pour les gisements russes et de la caspienne au cabinet Cambridge Energy Research Associates, des contrats d'options sur des barils d'Ural Blend ne deviendraient attractif que si le dollar poursuivait sa dépréciation
“Il y a une grande différence entre la volonté de négocier des matières premières en roubles et la capacité de le faire” explique M. Yermakov.
Mais cela n'empêche pas le Kremlin de tenter le coup.
Preuve du sérieux des intentions du gouvernement, une tour de verre et de marbre est entrain d'être construite sur l'île de Vasilievsky, dans le centre historique de Saint-Pétersbourg. Elle accueillera, sur trois étages de la tour, la nouvelle bourse aux matières premières négociées en roubles. Le directeur de la bourse de Saint-Pétersbourg, Viktor V. Nikolayev, explique que son objectif est d'avancer pas à pas afin de se faire une place sur le marché. Le gouvernement n'a pas l'intention de forcer la main à quiconque, même si l'Etat est le principal acteur dans le marché énergétique russe. (…)
M. Nikolayev a déclaré qu'aucun calendrier a été établi concernant le négoce d'autres produits d'exportation également gérés par la bourse de Saint-Pétersbourg, tel que les céréales, le sucre, les engrais minéraux, le ciment ou encore des produits financiers ésotériques comme les quotas d'importations gouvernementaux pour le boeuf et le porc. Mais tous seront libellés en roubles.
“Ici nous sommes en Russie, et ici la monnaie c'est le rouble, ce n'est pas l'euro et pas le dollar” explique M. Nikolayev. “Nous ne voulons pas être soumis aux fluctuations du dollar.“
“Nous allons commercer en roubles, afin de renforcer notre monnaie” a-t-il déclaré.
http://www.nytimes.com/2008/02/27/business/worldbusiness/27place.html?_r=3&ref

Mardi 04 Mars 2008

Source :
http://www.alterinfo.net

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Du rêve à la réalité !

 


Lundi noir sur la planète financière

 

20Minutes.fr, éditions du 15/09/2008



Ce n'est certes pas le krach de 1929, mais la finance mondiale a vécu un «lundi noir». Si les bourses ont évité le pire, la perte de confiance dans les banques de la planète atteint des sommets. «C'est aujourd’hui tout un pan de l’activité boursière qui s’effondre», analyse Christophe Blot, économiste à l’OFCE, interviewé par 20minutes.fr.

Le séisme a été provoqué par l'officialisation lundi matin de la quasi-faillite de Lehman Brothers, une vénérable institution vieille d'un siècle et demi. Après un week-end de négociations avec ses créanciers, la banque américaine n'a pas eu d'autre choix que la faillite. Une conséquence de la crise des subprimes qui ébranle l'économie américaine depuis l'été dernier.

Pas d’argent frais pour Lehman

La nouvelle a été accompagnée de l'annonce lundi du rachat de sa concurrente Merrill Lynch par Bank of America pour 50 milliards de dollars, contribuant à déstabiliser encore Wall Street. George W. Bush a assuré lundi que son administration s'efforçait de réduire l'impact de la crise. «A long terme, je suis confiant dans la souplesse et la résistance des marchés financiers et dans leur faculté à faire face à ces ajustements», a-t-il dit dans une déclaration devant la presse.

Le gouvernement américain, qui s'est engagé à injecter jusqu'à 200 milliards de dollars la semaine dernière pour maintenir sur pied les organismes hypothécaires Fannie Mae et Freddie Mac, a refusé cette fois d'apporter de l'argent frais pour sauver Lehman. Laissant l'entreprise rentrer dans une procédure de faillite.

Les banques françaises chutent

Le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz a estimé que la crise financière actuelle devrait être moins grave que celle de 1929, car «nous disposons aujourd'hui des outils en matière de politique fiscale et monétaire pour éviter une autre grande dépression». La Bourse de New York, qui donne le ton à la planète boursière, s'est placée dans le rouge dès l'ouverture, pour finalement dégringoler de 4,42% à la clôture.

La Bourse de Paris, touchée par l'onde de choc, clôture elle à -3,78%, sa quatrième plus violente chute de l'année. Les banques, dont la crédibilité est mise en cause par la faillite de Lehman, sont logiquement les plus touchées: BNP Paribas a fini la séance en en baisse de 7,16%, Crédit Agricole de 9,19%, Dexia de 9,24% et Société Générale de 9,64%.

«Répercussions limitées»

Mais les autorités françaises se veulent rassurantes : les «répercussions» sur les banques françaises devraient être «limitées», assure la ministre de l'Economie Christine Lagarde. De son côté, Ariane Obolensky, directrice générale de la Fédération bancaire française, tente de rassurer le marché : «Les banques françaises sont solides et assurent le financement de l’économie dans des conditions normales».

La Banque centrale européenne a néanmoins dû injecter 30 milliards d'euros sur le marché monétaire de la zone euro, afin d'apaiser les tensions sur le marché. La Réserve fédérale américaine (Fed) a de son côté mené deux opérations de prise en pension au jour le jour, à l'issue desquelles elle a alloué un total de 70 milliards de dollars aux banques.

Jusqu'où ?

«Il est difficile de savoir jusqu’où cette crise peut aller puisque même les établissements solides, comme Lehman Brothers, font faillite, estime Christine Rifflart, économiste spécialiste des Etats-Unis à l’OFCE, interrogée par 20minutes.fr. Il y a un problème de transparence : les banques elles-mêmes redécouvrent les risques énormes qu’elles ont pris.»

V.G.

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Stupeur à New York

Les Echos.fr, 16/9/8

De notre bureau de New York

 

Les gens sont en état de choc et sont inquiets de l'avenir. La perte de deux banques d'investissement aura des conséquences sur l'économie de la ville et sur l'emploi.
Stupeur. Ebahissement. Le choc à Wall Street est à la mesure de ces images inconcevables du 11 septembre 2001. A part «je ne peux pas y croire», les mots sont difficiles à trouver.
En un week-end, Lehman Brothers est rayé de la carte et Merrill Lynch a changé de mains. A quelle catastrophe faut-il s'attendre demain ? Dès dimanche soir, les salariés de Lehman Brothers, en short, T-shirt et casquette, entraient et sortaient par les portes tournantes du siège de la banque sur la Septième Avenue. Ils ressortaient les bras chargés d'un carton, éventuellement un club de golf dans la main. Vendredi, ils s'étaient quittés sans beaucoup d'effets démonstratifs, raconte une salariée à des amis. Les gens avaient travaillé comme d'habitude. En privé, la colère gronde. En particulier chez les managers. L'inflexibilité du PDG, Richard Fuld, son obsession à garder la firme indépendante jusqu'à ce qu'il soit trop tard les consterne. L'épisode de la négociation avec une petite banque publique coréenne les navre, la faillite les humilie et les ruine.
La disparition de trois des cinq banques d'investissement de Wall Street en huit mois va évidemment avoir des répercussions sur New York. Le maire de la ville, Michael Bloomberg, gère la situation de près. Tout le week-end, il a été en liaison avec les autorités à la Réserve fédérale de New York et avec les patrons des grandes banques de Wall Street. Il a indiqué hier que la crise aurait des répercussions fiscales. Sans annoncer une augmentation des impôts, il a confirmé qu'il faudra trouver de nouvelles sources de revenu pour équilibrer le budget.
Les spécialistes du recrutement estiment que cela peut représenter 50.000 emplois supplémentaires perdus dans la finance, après les 86.000 depuis le début de la crise des «subprimes». Cela va avoir un impact fort sur les rémunérations et les bonus de ceux qui sont toujours en poste. La recherche d'emploi paraît problématique dans un secteur financier qui traverse une telle crise. Ceux qui vont devoir fusionner savent que c'est également une épreuve. «J'avais des amis chez Bear Stearns, l'intégration dans une nouvelle organisation n'est pas une chose aisée», commente un banquier.

V. R

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Lehman ruiné, Merrill avalé : la crise de Wall Street ébranle la planète

NEW YORK (AFP) - 15/9/8 - La quasi-faillite de la banque d'affaires Lehman Brothers, l'un des piliers de Wall Street, a ébranlé lundi la planète financière qui se demandait jusqu'où pourrait aller la débandade provoquée par la crise du crédit immobilier américain.

Le dépôt de bilan de Lehman, une institution vieille d'un siècle et demi, s'est accompagnée de l'annonce du rachat de sa concurrente Merrill Lynch par Bank of America pour 50 milliards de dollars, tandis que la Réserve fédérale volait à la rescousse du secteur bancaire.

Le placement de Lehman Brothers sous la protection de la loi sur les faillites (Chapitre 11), officialisé lundi, a fait plonger les places financières qui ne cédaient toutefois pas à la panique: les places asiatiques et européennes ont lâché généralement entre 3% et 5%, tandis que Wall Street limitait les dégâts avec un repli de 2,6% en début d'après-midi (heure locale).

Les principales places boursières européennes ont fortement reculé lundi après l'annonce du placement sous le régime des faillites de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers.

La Bourse de Francfort s'affichait à la cloche de clôture en recul de 2,74%, celle de Londres de 3,92% et Paris de 3,78%.

Vers 17h45 GMT, Wall Street limitait toutefois ses pertes, l'indice vedette DJIA perdant 2,5%.

La Bourse de New York avait ouvert en forte baisse lundi: le Dow Jones perdait 2,34% et le Nasdaq 2,65%.

Après un week-end de négociations infructueuses avec ses principaux créanciers, Lehman Brothers n'a eu d'autre choix que de déposer son bilan.

Cela n'empêchait pas son titre de fondre à Wall Street où il ne cotait plus vers 14H10 locales (18H10 GMT) que 0,19 dollar, en repli de 95%, alors qu'il atteignait encore plus de 60 dollars il y a un an.

Le président George W. Bush a assuré que son administration s'efforçait de réduire l'impact de la crise. "A long terme, je suis confiant dans la souplesse et la résistance des marchés financiers et dans leur faculté à faire face à ces ajustements", a-t-il dit dans une déclaration devant la presse.

Le secrétaire au Trésor Henry Paulson a assuré lundi que le système bancaire était "sain" et que les Américains pouvaient avoir confiance dans la sécurité de leurs comptes bancaires. La Réserve fédérale (Fed) a injecté 70 milliards de dollars dans le système bancaire pour amortir le choc et permettre aux banques de se refinancer. Les banques centrales européenne et britannique ont engagé des opérations similaires.

Les autorités américaines, qui se sont engagées à injecter jusqu'à 200 milliards de dollars la semaine dernière pour maintenir sur pied les organismes hypothécaires Fannie Mae et Freddie Mac, ont refusé cette fois d'apporter de l'argent frais pour sauver Lehman. Sans garantie de l'Etat, les éventuels acheteurs ont tous passé leur tour, comme le coréen KDB et le britannique Barclays.

A 50 jours de l'élection présidentielle américaine, la crise financière a nourri la polémique entre les deux principaux candidats.

Le démocrate Barack Obama a plaidé pour une "réglementation qui protège les investisseurs et les consommateurs". "Huit ans d'une politique qui a mis en lambeaux la protection des consommateurs, affaibli la surveillance et les réglementations et encouragé les grosses primes pour les dirigeants d'entreprises tout en ignorant la classe moyenne nous ont menés à la crise financière la plus grave depuis la Grande dépression (de 1929)", a-t-il dit.

Son adversaire républicain John McCain, fidèle à son credo libéral, s'est au contraire félicité "de constater que la Réserve fédérale et le département du Trésor aient assuré qu'ils n'utiliseraient pas l'argent du contribuable pour renflouer Lehman Brothers". Il s'est dit convaincu que "les éléments fondamentaux de l'économie sont solides".

Devant le siège de Lehman, un gratte-ciel du coeur de Manhattan, les salariés redoutaient de perdre leur emploi ainsi que leurs économies, largement investies en actions de leur employeur.

"Aujourd'hui, je vais au bureau comme d'habitude. Et après ? Je suis sûr qu'il y a beaucoup de monde dans cette tour qui essaie de répondre à cette question", observait un jeune employé.

La crise américaine ne semblait pas devoir s'apaiser de sitôt. Selon un cabinet de reclassement, les suppressions d'emplois dans la finance devraient dépasser en 2008 le record établi l'année précédente avec plus de 153.000.

La production industrielle a quant à elle enregistré en août sa plus forte baisse depuis trois ans, avec un repli de 1,1% par rapport au mois précédent.

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Le blogue de Richard Hétu

Ce dollar dont les pays arabes ne voudraient plus

Publié dans la catégorie Général

Cyberpresse.ca - 5-10-9 - Le journaliste Robert Fisk du quotidien britannique The Independent affirme dans cet article que les pays du Golfe ont entamé des discussions confidentielles avec la Russie, la Chine et la France pour remplacer le dollar par un panier de devises dans le cadre du commerce pétrolier. Ce panier de devises inclurait le yen, le yuan, l’euro, l’or et une monnaie unique que créeraient les États du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Abou Dhabi, Koweït et Qatar).Fisk précise que des réunions secrètes ont déjà eu lieu en Russie, en Chine, au Japon et au Brésil pour mettre au point ce système, en vertu duquel les prix du pétrole ne seraient plus exprimés en dollars.

Richard Hétu est le correspondant de La Presse à New York depuis 1994. Il est également l'auteur de trois livres, dont les romans La route de l'Ouest (vlb 2002) et Rendez-vous à l'Étoile (vlb 2006). Il vit à Manhattan avec sa famille.


15 17/08/09 Politique Une pilule pour dormir, rêver et faire la paix (en soi)

Yakornaya Chelle, près de Sochi (Russie)

5 H 30 - Prenant à parti mon fils (Sunny), comme si je lui confiais un secret, je lui dis : "Il n'y a qu'un moyen de 'sauver l'humanité' [je ne me souviens plus exactement de ma terminologie] : une pilule pour dormir, rêver et faire la Paix (en soi), de manière à ce qu'il soit impossible de faire la guerre !"

Partant de là, nous serons à même de résoudre tous nos problèmes, même si je n'en suis pas totalement convaincu dans mon rêve. Je pense en particulier au problème de surpopulation.

Contexte et associations

A propos de Paix, la célébration du 40ème anniversaire du festival de Woodstock (3 jours de Paix et de Musique), les 15-16 et 17 août 2009.

La pilule pour faire la paix est en rapport manifeste avec la pilule contraceptive pour limiter la surpopulation.

La veille, arrivée à Sochi de Poutine et Medvedev pour une rencontre avec Angela Merkel. Source d'embouteillages dans cette riche et belle ville balnéaire que j'ai eu le plaisir de visiter avec mon épouse.

 

 

16 12/11/09 Politique Le Parti écologiste, premier parti d'opposition

Chitry Mont Sabot

6 H - Souvenir incomplet d'un rêve axé sur la politique et l'écologie.
Je tiens un discours face à une petite assemblée.
En résumé, je déclare que le prochain opposant au gouvernement (français) sera un écologiste. Je fais alors état de la progression actuelle des écologistes dans la perspective des prochaines élections régionales.
"Moi, dis-je, je suis écologiste depuis ma naissance !"
Puis j'en viens à parler en bien de l'économie mixte, à la fois capitaliste (privée) et publique (sociale), en mettant l'accent sur le ET. C'est une question philosophique de principe : l'union des contraires, comme celle entre l'homme et la femme, etc.

Commentaires
Effectivement, il semble que les écologistes - avec le nouveau parti Europe Ecologie-, aient le vent en poupe en ce moment depuis leur succès aux Elections européennes de juin 2009. Devançant le Parti socialiste, ils pourraient s'affirmer aux prochaines élections régionales de mars 2010 comme le premier parti d'opposition (Dimension prémonitoire du rêve ?).
Quant à l'économie mixte, prônée en 1981 par François Mitterand et abandonnée ensuite, c'est bien, à mon sens, la bonne forme de l'économie car elle allie dans un juste équilibre le social et le privé, en évitant les dérives des économies tant "libérale" qu'étatique.

Contexte
- mon implication à distance dans la campagne électorale des régionales 2010 avec ma participation à la mailing liste Nièvre-Ecologie.
- le Rêve planétaire 2009 et l'Ultimatum climatique.

 

 

 

II - AUTRES RÊVES DE ROGER RIPERT


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